Actualité des départements

Cuvette

Administration: les acteurs invités à améliorer leurs méthodes de travail pour garantir le développement

Le préfet du département de la Cuvette, Pierre Cébert Ibocko Onangha, a récemment demandé aux responsables de l’administration locale d’améliorer leurs méthodes de travail, en vue d’en assurer un meilleur fonctionnement, garantir le développement tous azimuts des différentes structures administratives et de favoriser le bien-être des populations.

L’autorité préfectorale qui a présidé une réunion dans la ville d’Owando, a instruit les sous-préfets, administrateurs-maires des communautés urbaines et leurs secrétaires généraux, ainsi que les directeurs et chefs de services départementaux, de gérer parcimonieusement l’administration locale sur la base des textes et lois en vigueur. Il les a également instruits à rendre régulièrement compte de la gestion de leurs structures respectives en produisant et en diffusant dans les délais, les différents documents d’expression. Ibocko Onangha a aussi prescrit à ses interlocuteurs de faire preuve de ponctualité, d’abnégation et d’imagination productives dans le travail, en dépit de la réduction de moitié des crédits de fonctionnement de l’administration publique.

A ce sujet, il les a prévenus des éventuels contrôles inopinés de la part des autorités compétentes nationales ou locales en vue d’apprécier la gestion des deniers publics. Profitant de cette occasion, le préfet du département de la Cuvette, a rappelé aux gestionnaires de la territoriale de ménager aucun effort pour mener à bien les différentes opérations liées au récensement administratif dans leurs entités respectives. Il a, pour cela, invité l’ensemble de ses collaborateurs à s’impliquer pleinement pour préserver et faire valoir le climat de paix et de cohésion sociale dans le département de la Cuvette.

Un gorille terrorise les populations à Ntokou

Les apparitions répétées d’un gorille terrorisent depuis bientôt trois semaines les populations de la ville de Ntokou, où se trouve implanter le parc national de Ntokou-Pikounda. En effet, ce parc est chargé notamment d’assurer la conservation des bassins versants des cours d’eau de l’écosystème marécageux et inondable des forêts de Ntokou et de Pikounda. Il assure également la conservation de la diversité biologique de la flore, la faune, des ressources tant génétiques qu’hydriques et des sols. Le conservateur de ce parc, Thomas Ahourouga, précise que les apparitions du primate se font en plein jour et parfois même la nuit à des heures tardives, empêchant ainsi les populations de pénétrer dans les forêts pour vaquer à leurs occupations quotidiennes.

Cette situation a provoqué un ras-le-bol des populations de la localité qui menacent de tuer le primate si les mesures visant à les soulager ne sont pas prises par les autorités compétentes. Créé par décret n° 2013-77 du 04 mars 2013, le parc national de Ntokou-Pikounda, dans les départements de la Sangha et de la Cuvette (départements nord du pays), qui s’étend sur 4.272 km², est victime actuellement d’un braconnage des espèces protégées, notamment le gorille, l’éléphant et le chimpanzé, indique-t-on. (ACI)

Un octogénaire abattu par représailles

Agé de 80 ans, Dominique Yoka, de nationalité congolaise, habitant le village Adiba dans le district de Makoua, a été abattu récemment dans cette localité à l’aide d’un fusil de chasse de type calibre 12mm, a-t-on appris des sources policières. Selon la trame des faits, la victime avait tiré, le premier, à l’aide de son arme de même type, sur le président du village, Mathieu Ngassaki, 65 ans, le blessant au bras et au ventre avant de s’enfuir pour éviter les représailles. Malheureusement sa cavale n’a été que de courte durée, car alerté par les membres de sa famille, le fils du blessé a rattrapé le fugitif avant de commettre son meurtre et de disparaitre à son tour dans la nature.

Les services de police de la localité sont actuellement à pied d’œuvre en vue de l’arrêter pour le faire comparaitre en justice. Mathieu Ngassaki a été admis à l’hôpital 31 Juillet 1968 d’Owando où actuellement ses jours ne sont plus en danger. Des témoignages concordants indiquent qu’une rancœur qui couvait dans les deux familles à la suite de la contestation d’une décision de la justice traditionnelle (otwère) par la famille du dé-cujus serait à l’originaire de ce drame. Toutefois, la mort tragique de ce citoyen pose les problèmes de la cohésion sociale et de la prolifération des armes à feu, cause de nombreux assassinats crapuleux dans les localités. (ACI)

Niari

La jeunesse invitée à s’approprier la « Dynamique citoyenne Pona Ekolo-Samu Na Bwala»

Le Coordonateur-Adjoint de la Dynamique citoyenne «Po na Ekolo-Samu na Bwala», Juste Bernardin Gavet, a invité le 12 avril dernier, les jeunes du département du Niari à s’approprier ce projet qui regroupe en son sein des jeunes leaders de toutes les obédiences politiques. En effet, l’organisation qui regroupe les membres de la majorité présidentielle, de l'opposition, du centre et de la société civile mène des campagnes de sensibilisation en faveur de la paix et la lutte contre les antivaleurs sur toute l’étendue du territoire national. Au cours d’une conférence de presse animée à Dolisie dans le but de faire connaître les missions de cette nouvelle organisation, Juste Bernardin Gavet qui est, par ailleurs, le N°1 de la Force montante du Congo, (jeunesse du Parti Congolais du Travail) a déploré le fait que ce mouvement qui s’inscrit dans la logique d’unité pour l’intérêt de la patrie soit malheureusement taxée de milice par «certains aînés».

«La Dynamique Po na Ekolo n’est pas une milice. C’est un mouvement apolitique dont l’historique remonte à la victoire des Diables Rouges lors de la coupe d’Afrique des Nations de football de janvier 2015, lorsque les citoyens savourant la victoire ont été infiltrés par des  inciviques pour se livrer à la casse et au pillage des magasins à Brazzaville, créant désolation sur toute la ligne», a-t-il reprécisé. C’est à cette occasion que les responsables des associations apolitiques, politiques et religieuses mélangées, s’étaient retrouvées pour faire ensemble la sensibilisation à Talangaï, Mikalou et à Bacongo où le magasin ASIA avait été victime du pillage avec pour conséquences la faillite de l’entreprise, perte d’emploi et mise en chômage des citoyens.

Pour Juste Bernardin Gavet, la sensibilisation faite en rapport avec ces incidents a conduit à la conscientisation des jeunes sur le modèle de comportement à adopter face à une diversité de situations et au regard des événements que le Congo et le continent abriteront dans les tout prochains jours, notamment le Fespam et les Jeux Africains. Il est de bon aloi que les jeunes, au-delà de leurs considérations politiques, se mettent ensemble pour poursuivre cette mission de sensibilisation, et après la sensibilisation chacun pourra rejoindre sa famille pour son combat politique ou civil. «Nous à la Dynamique, nous disons ça suffit, il faut arrêter la violence, le vandalisme, le pillage qui fragilisent le tissu social», a-t-il martelé, précisant que «la démarche est celle d’amener tout le monde à poser des actes qui concourent à l’apaisement, de sorte que ceux qui veulent conserver le pouvoir le fassent sans heurt et ceux qui veulent prendre le pouvoir, le prennent dans un climat apaisé et non surchauffé».

Organisée au sein d’une coordination chapeautée par les responsables des structures qui la composent, la Dynamique citoyenne Po na Ekolo se veut être représentée par des coordinations dans tous les départements et des relais jusqu’à la plus basse échelle où elle dispose pour l’heure des comités ad hoc. Elle envisage de signer et d’exécuter des partenariats dont celui avec le Conseil des églises de réveil qui accompagne déjà les sensibilisations, faire des communications publiques sur une diversité thématique de lutte contre les antivaleurs, mettre à contribution la diaspora et organiser le forum des jeunes, a-t-il conclu. (ACI)