Afrique centrale : nécessité d’augmenter le capital de la BDEAC

Lundi 16 Novembre 2015 - 18:30

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Afin de permettre à la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC) de renforcer ses fonds propres puis d’accompagner le financement  de l’économie de ses Etats membres, les actionnaires sont invités à augmenter leur participation au capital. Cet appel a été également lancé  à l’endroit des bailleurs capables de mettre à la disposition de l’institution des lignes de crédit.

La suggestion a été faite lors de  l’Assemblée générale extraordinaire de la Banque tenue le 16 novembre à Brazzaville, sous la présidence de Miguel Engonga Obiang Eyang, ministre des Finances et du budget de la Guinée Equatoriale.

« En organisant cette réunion extraordinaire, nous avons voulu connaitre l’Etat des lieux de la banque au moment où le président sortant passait le témoin au rentrant. Il s’agit notamment de la sécurité informatique qui est un  élément important pour la coordination et la gestion de l’institution », a indiqué le président de l’Assemblée générale de la BDEAC.

En outre, l’équilibre financier n’étant pas totalement mauvais, la commission bancaire de l’Afrique centrale après un travail d’audit, relève tout de même, un déséquilibre entre les besoins de financement de la communauté et les ressources dont dispose la Banque. « C’est sur ce point que nous sommes en train de travailler », a souligné  Miguel Engonga Obiang Eyang.

Notons que par la même occasion, une assemblée générale ordinaire a été organisée. Celle-ci avait pour but de valider le compte rendu de la dernière réunion de l’assemblée puis renouveler le mandat des administrateurs de quelques pays.

Rappelons que la BDEAC a pour principal objectif de financer des projets d’investissement dans des secteurs économiques  variés de ses Etats membres. Cependant, les besoins de la sous-région sont énormes et requièrent par conséquent l’implication d’un grand nombre de bailleurs de fonds disposant des ressources considérables et appropriées.

C’est dans cette optique, que les chefs d’Etats de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale avaient donné des orientations en vue de la gouvernance de la banque et de son intégrité financière. Une décision ayant abouti en 2014, à l’augmentation du capital de la banque à 1200 milliards FCFA.

« La quasi-totalité des Etats  et autres actionnaires institutionnels ont souscrit à ce  capital, et plusieurs d’entre eux ont déjà libéré leur quote-part. Avec plus de moyens financiers, les interventions de la BDEAC aussi bien dans le développement des infrastructures que dans le secteur privé, seront plus visibles», indique un document réalisé par le cabinet du Président de la Banque.

Outre les Etats et les bailleurs, la Banque des Etats de l’Afrique centrale, l’actionnaire majoritaire, joue un rôle majeur dans l’accompagnement de la BDEAC.

Lopelle Mboussa Gassia

Légendes et crédits photo : 

Les actionnaires lors de l'assemblée générale

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