Afrique centrale : une vingtaine de projets environnementaux en examen pour financement

Mercredi 4 Septembre 2013 - 18:45

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimableEnvoyer par courriel

Une fois sélectionnés, les projets retenus traitant des questions environnementales, dûment présentés par cinq pays du bassin du Congo, bénéficieront d’un financement de l’Agence américaine pour le développement international (USAID)

L’examen des projets s’est fait le 4 septembre à Brazzaville, à l’occasion de la septième réunion régionale du comité de pilotage du Programme de micro-subvention du Programme régional de l’Afrique centrale pour l’environnement (CARPE)-Union internationale pour la conservation de de la nature (UICN).

Au total, vingt-quatre projets ont été examinés, au nombre desquels cinq soumis par le Cameroun, cinq par le Gabon, cinq par le Congo et cinq par la République démocratique du Congo. La Guinée équatoriale a été la seule à présenter quatre projets.

Les cinq projets présentés par le Congo sont : le projet d’appui à l’application effective des communautés locales dans la mise en œuvre du REED+, dans les macro-zones de Mossaka-Sangha-Liranga ; l’étude pour la conservation et la gestion durable des mangroves du littoral congolais, ainsi que les projets de développement des forêts communautaires dans les savanes du département du Pool.

Le Congo a soumis également à l’examen le diagnostic des droits fonciers forestiers et perspectives REED+ : cas de la Bouenza et de la Sangha ; la création d’un centre de production des semences et la vulgarisation des plantes améliorantes des jachères autour de la Lesio-Louna.

Une fois validés, les projets, proposés en grande partie par des organisations de la société civile œuvrant dans le domaine de l’environnement, bénéficieront d’un financement conséquent.

Cette lourde tâche, qui correspond aux ambitions du gouvernement américain qui finance le projet, porte essentiellement sur la conservation des ressources naturelles à travers le développement des plans d’utilisation des terres, le zonage, le suivi du couvert forestier et la production des outils de gouvernance forestière.

Durant les deux premières phases du projet CARPE, le gouvernement américain avait injecté plus de 53 millions de dollars en Afrique centrale.

Cette somme sera augmentée dans la prochaine phase du projet, programmée de 2013 à 2020, avec la nouvelle stratégie de lutte contre les changements climatiques, a déclaré la représentante de l’ambassadeur des États-Unis au Congo, Christine Knapp.

Les travaux de ces assises ont été patronnés par le directeur de cabinet du ministre de l’Économie forestière et du développement durable, Michel Elenga.

Firmin Oyé

Légendes et crédits photo : 

Michel Elenga entouré de Christine Knappe et d'un autre collaborateur. (© DR)