Afrique/monde Arabe : vers la mise en place de nouvelles bases pour la coopération arabo-africaine

Mardi 19 Novembre 2013 - 18:41

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Les dirigeants africains et arabes se sont retrouvés le 19 novembre à Koweït-City, pour un troisième sommet arabo-africain, après la deuxième édition qui s'était tenue il y a trois ans à Syrte en Libye, afin de passer en revue les progrès enregistrés dans leur partenariat, et de définir les voies et moyens susceptibles de le renforcer davantage

La cérémonie d’ouverture était placée sous les auspices de Sheik Sabah al Ahmad al Jaber al Sabah, émir du Koweït, en présence de nombreux chefs d’État de ces deux régions du monde, dont le président congolais, Denis Sassou N’Guesso. Pour situer ses pairs sur le contexte assez difficile dans lequel se tiennent ces assises, l’émir du Koweït a indiqué : « Les travaux de notre troisième sommet se déroulent dans des circonstances politiques et économiques délicates et instables ».

Il a, en outre, affiché la détermination qui devrait être celle des participants à ce sommet pour relever les défis économiques auxquels font face l’Afrique et le monde Arabe.

« Le choix de notre thème : partenaire dans le développement et l’investissement, reflète notre conviction à aller de l’avant dans le cadre de la coopération économique qui doit nous servir de base pour la mise sur pieds du partenariat stratégique vers lequel nous nous orientons. D’où la nécessité d’une vraie complémentarité entre nos États », a-t-il poursuivi.

Les conflits qui secouent certains pays, notamment les crises Syriennes et Israélo-Palestiniennes ont été largement évoqués. Il a insisté sur la guerre en Syrie, « où la machine de la mort est en train de prendre des vies Syriennes, où le nombre de morts est en augmentation quotidienne », et sur le conflit Israélo-Palestinien « où l’intransigeance et l’arrogance continues d’Israël, son manque de respect vis-à-vis de la légitimité internationale et sa détermination à étendre ses colonies, empêche la création d’un État Palestinien indépendant et viable conformément aux résolutions internationales et à l’initiative arabe de paix ».

Plusieurs allocutions ont été prononcées, notamment celle de son altesse l’émir du Koweit. L’honneur est ensuite revenu au président du Gabon, Ali Bongo Ondimba, coprésident du deuxième sommet afro-arabe. La présidente de la Commission de l’Union africaine, Nkosazana Dlamini Zuma, et le secrétaire général de la Ligue arabe se sont aussi adressés à l’assemblée.

Les travaux du troisième sommet arabo-africain prendront fin le 20 novembre. Elles devraient être sanctionnées par une déclaration pouvant jeter de nouvelles bases pour la coopération entre l’Afrique et le monde arabe.

Yvette Reine Nzaba