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Agronomie

Lundi 27 Septembre 2021 - 19:26

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Plus les jours passent, plus il devient évident que l’agriculture, entendue dans le sens le plus large du terme, c’est-à-dire incluant notamment l’élevage et la pêche, devient pour la nation congolaise dans son ensemble un outil majeur des progrès à venir.  En témoigne la multiplication des initiatives qui sont prises sur toute l’étendue du territoire par les simples citoyennes et citoyens, mais aussi par les associations, les entreprises, les investisseurs petits ou grands, afin de mettre en valeur les terres, les rivières, les étangs, les forêts dont la nature nous a largement, très largement dotés.

Il est clair aujourd’hui que l’appel à la mobilisation en faveur de l’agriculture, lancé par le président candidat Denis Sassou N’Guesso tout au long de la campagne qui permit sa réélection pour un nouveau mandat de cinq ans, a été entendu. Et que les années à venir verront l’exploitation rationnelle des ressources naturelles de la terre et des rivières qui nous entourent devenir l’un des principaux moteurs de la croissance de notre pays. Exactement comme cela s’est produit en Europe, en Amérique du Nord, en Asie où l’agriculture s’est imposée comme l’un des ressorts de l’émergence.

Dans ce contexte très positif, une évidence s’impose que les pouvoirs publics vont devoir traduire en actes rapidement : faire en sorte que les conditions de vie des populations concernées s’améliorent et leur permettent de vivre bien sur place grâce à la mise en valeur des terres sur lesquelles elles sont nées. Avec au cœur de cette politique les priorités suivantes : réparation et entretien des infrastructures routières, multiplication des écoles et des centres de santé, approvisionnement garanti en eau et en électricité, extension des réseaux téléphoniques et digitaux, mise en place de moyens de transport adaptés aux besoins des populations concernées.

S’il revient au Premier ministre et à son gouvernement de débloquer sans délai les moyens financiers qui permettront de concrétiser le vaste programme énoncé par la plus haute autorité de l’Etat, il revient tout autant aux élus d’agir sur le terrain et sur toute l’étendue du territoire national afin d’accélérer dans leur propre sphère le mouvement qui se dessine. Car dans le même temps où la puissance publique débloquera les sommes nécessaires à la concrétisation de ce vaste programme, les députés, les maires, les conseillers départementaux et municipaux vont devoir en surveiller quant à eux la distribution honnête et rationnelle. Vaste programme et lourde responsabilité !

Les Dépêches de Brazzaville

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