Aménagement aéroportuaire : Aerco bénéficie d’un prêt de 18 milliards FCFA

Mardi 8 Décembre 2015 - 15:45

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Afin de moderniser et réhabiliter les aéroports de Maya-Maya (Brazzaville) Agostinho-Néto (Pointe-Noire) et celui d’Ollombo (Plateaux), la société des Aéroports du Congo (Aerco) a contracté une dette de dix-huit milliards FCFA, sur un coût global des travaux estimé à 32 milliards FCFA.

En tant que chef de file, la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC) a contribué à hauteur de 7 milliards FCFA. La Société générale du Congo et la BGFI ont, quant à elles, apporté chacune une participation de 4 milliards 500 millions FCFA, plus les deux milliards de la Banque commerciale internationale. La signature de la convention de financement entre toutes ces parties prenantes a eu lieu le 8 décembre, au siège de la BDEAC à Brazzaville.  

Les investissements à réaliser concernent entre autres, la mise aux normes internationales de la chaussée aéronautique de l’aéroport international de Pointe-Noire, l’assainissement du site, le balisage lumineux et le marquage au sol.

D’autres travaux portent sur la réhabilitation et la mise aux normes de la distribution électrique, l’acquisition et le déploiement du matériel informatique de télécommunications ainsi que  la vidéo-surveillance. La réalisation des clôtures fait aussi partie des travaux à exécuter.

Remerciant ses partenaires pour la confiance et le soutien, le directeur général de l’Aerco, Alain Berquez, a souligné que ces travaux de réhabilitation et de modernisation qui vont être engagés ont pour objectif de mettre les aéroports du Congo aux normes internationales, en vue de faire de ce pays, l’une des portes d’entrée du trafic international dans la zone Cémac. Ayant aussi un caractère économique et social, ce projet va, selon lui, créer des emplois durables et générer des revenus à l’Etat.

Satisfait, de répondre aux objectifs de la diversification des économies dans l’espace Cémac, le vice-président de la BDEAC, Armand Guy Zounguéré Sokambi a déclaré : « La signature de cette convention de financement est l’une des concrétisations majeures de la volonté de la BDEAC à soutenir les actions de politiques publiques de diversification de l’économie de la République du Congo ».

« Il est également nécessaire que nous révisions notre mécanisme de sécurisation des paiements, par la mise en place d’un dispositif qui garantirait l’équité dans le remboursement de la dette de chaque partie participante. Dans ce sens, la Banque des Etats de l’Afrique centrale pourra jouer un rôle important », a-t-il conclu.

Lopelle Mboussa Gassia

Légendes et crédits photo : 

La BDEAC et les établissements bancaires lors de la signature de l'accord de prêt

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