Artisanat : Chancelvie Ndzoumba Ntsama : « Il me manque les moyens financiers pour monter une bijouterie »

Mercredi 3 Février 2016 - 16:22

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Rentrée de Chine depuis 2013, après une formation en broderie à la machine et en bijouterie, Chancelvie Ndzoumba Ntsama, jeune artiste congolaise, compte sur l’appui financier du ministère des Petites moyennes entreprises et de l’artisanat, pour acquérir un local.

L’assistance financière qu’elle espère recevoir de ce ministère, lui permettra de promouvoir ses activités à travers des pages publicitaires aussi bien dans les médias audiovisuels que dans la la presse écrite.

« J’ai le matériel nécessaire pour monter une bijouterie. Faute de moyens, j’ai décidé de m’orienter dans un premier temps, dans la fabrication des bijoux en perles car, je peux avoir facilement la matière première et les accessoires sur place », a-t-elle déclaré lors d’un entretien avec Les Dépêches de Brazzaville.

Pour s’approvisionner en matières premières, Chancelvie Ndzoumba Ntsama fait recours aux marchés de l’Afrique de l’Ouest en plus du marché local. « J’envisage de m’y rendre très prochainement pour faire un stock considérable », a-t-elle indiqué.

Passionnée de l’artisanat depuis 2004, cette dernière a été découverte par le grand public en 2009, lors d’une exposition organisée à Brazzaville, à l’occasion de la journée internationale de la femme.

Elle a ensuite bénéficié, grâce au ministère des PME, d’une bourse pour une formation en Chine où elle a appris pendant quatre mois, les techniques de fabrication des bijoux en argent, en or et en cuivre. A l’issue de cette formation, elle a appris la broderie à la machine. Avant l’étape de la chine, l’artiste travaillait à la main, a-t-elle confié.

Signalons que Chancelvie Ndzoumba Ntsama a participé en décembre 2015, à la foire internationale de Milan en Italie, dénommée : Artisiano in fiera.

Il convient de noter qu’en République du Congo, le métier de bijouterie est exercé en majorité par les ressortissants ouest-africains. Cette artiste figurerait parmi les premiers congolais à s’intéresser à ce secteur.

                                                                   

 

 

Lopelle Mboussa Gassia

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