Attaque de Brazzaville : les cours reprennent timidement dans plusieurs établissements publics

Mercredi 6 Avril 2016 - 17:30

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Trois jours après l’attaque à main armée des ex-combattants Ninjas dans la partie sud de la ville capitale, l’école tarde toujours à prendre de l’envol dans l'ensemble de la ville

 

Si dans les quartiers sud touchés directement par ces évènements, la situation peut être justifiée, au regard du déplacement massif des populations vers des zones plus sécurisantes, dans la partie nord, pourtant épargnée par ces violences, l’école tourne au ralenti. En effet, du CEG Pierre Ntsieté à Ouenzé au lycée Thomas-Sankara à Djiri, en passant par le CEG de la Liberté et les lycées Antonio Agosthino Neto et Révolution à Talangaï, l’école a présenté des visages différents.

Au niveau de ces établissements publics d’enseignement général, on a noté la présence non négligeable des enseignants et le manque d’engouement du côté des élèves. Sauf au CEG de la Liberté où élèves et enseignants ont répondu massivement présents. L’on pourrait même ignorer que les enfants revenaient des congés de Pâques. Par contre, au CEG A A Neto, les cours ont repris timidement le 6 avril. Sur 2 964 élèves attendus ce matin, seulement 1051 se sont présentés.

Notons que cette timidité est beaucoup plus observée du côté de l’école publique car la quasi-totalité des établissements privés reçoivent leurs apprenants. Espérons que la reprise sera effective à partir de la semaine prochaine, puisque l’année scolaire prend officiellement fin en juin par l’organisation des examens d’Etat.

 

 

 

Parfait Wilfried Douniama

Légendes et crédits photo : 

Les élèves dans une salle ; crédit photo Adiac

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