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Attaque de Kinshasa et Lubumbashi : le bilan définitif est de 103 mortsMardi 31 Décembre 2013 - 17:21 Le gouvernement, qui vient d'initier une enquête judiciaire, se reserve toutefois de pointer le doigt sur qui que ce soit à cette étape pre-juridictionnelle de l’instruction. S’exprimant le 31 décembre en conférence de presse sur ce qui s’était passé la veille à Kinshasa, le porte-parole du gouvernement a indiqué que le dossier se trouve au niveau des instances judiciaires du pays. Il est question, a-t-il soutenu, de traduire en justice « ceux qui seront reconnus coupables, de près ou de loin, des désordres ayant entraîné mort d’hommes à travers la RDC, devant la justice pour qu’ils en paient le prix ». Concernant l’auteur de cette barbarie, Lambert a déclaré que le gouvernement se réservait de pointer le doigt sur qui que ce soit à cette étape pre-juridictionnelle de l’instruction. Toutefois, au niveau de l’opinion nationale, le nom du prophète Mukungubile est de plus en plus cité comme principal instigateur de l’action terroriste ayant visé quelques symboles du pouvoir d’État. « Cette attitude est dictée aussi bien par la nécessité de ne pas influencer le cours normal de la justice », a-t-il ajouté. L’officiel congolais a, par ailleurs, regretté que ce forfait ait été commis par des jeunes gens à fleur d’âge qui ont été utilisés pour accomplir des tâches suicidaires au nom d’une idéologie aux contours flous. « Il est déplorable, de ce point de vue, que des espèces de gourou prétendent nous ramener à l’époque révolue des guerres saintes en exploitant la crédulité des enfants des autres, à l’exception de leurs propres », a-t-il regretté. Et contrairement aux allégations entendues dans la revendication de cet acte ignoble par le fameux prophète, Lambert Mende a indiqué que « les perquisitions entreprises à Lubumbashi et à Kolwezi aux domiciles des personnes citées par les assaillants arrêtés à Kinshasa ont eu lieu après les arrestations dans la capitale ». Quant au bilan définitif de cette offensive terroriste, il est globalement de cent trois morts, soit quatre-vingt-quinze assaillants et huit éléments des Forces armées de la République démocratique du Congo tués. Alain Diasso |