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Lundi 7 Décembre 2020 - 18:26

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Moins de deux semaines après que Denis Sassou N’Guesso a été choisi par ses pairs pour présider la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) les cartes commencent à bouger sérieusement sur l’échiquier stratégique africain.  Et l’on ne saurait trop y prêter attention dans le moment présent.

Respecté pour ses engagements en faveur de la paix sur le continent – en Centrafrique et en Libye tout particulièrement –, reconnu comme l’un des acteurs les plus engagés de l’intégration économique régionale, perçu dans et hors de notre continent comme l’un des acteurs africains les plus crédibles dans la lutte pour la protection de la nature, notre président détient les atouts nécessaires pour faire du Bassin du Congo l’une des communautés humaines les plus dynamiques des temps à venir. S’il est soutenu effectivement par les dirigeants de la communauté dite « sous-régionale »  dont il vient de se voir confier les rênes, l’on peut être certain que de grandes avancées se produiront sur le plan diplomatique, économique, financier, social.

Des informations qui remontent vers nous par différents canaux ressort en effet la certitude que la partie du continent dans laquelle nous vivons va très vite se trouver, si ce n’est déjà fait, au centre d’une réflexion globale qui conduira, d’une part, les institutions internationales à miser plus qu’elles ne l’ont fait jusqu’à présent sur l’Afrique centrale et, d’autre part, les grandes puissances à accroître l’aide multiforme qu’elles apportent à cette partie du monde afin d’accroitre leur propre influence sur la scène mondiale. Un double mouvement dont les onze pays membres de la CEEAC – Angola, Burundi, Cameroun, République centrafricaine, République du Congo, République démocratique du CongoGabon, Guinée équatoriale, Rwanda, Tchad, Sao Tomé-et-Principe – tireront de grands, très grands profits à brève échéance.

 

Tout indique aujourd’hui que si la CEEAC s’organise comme elle semble prête à le faire pour affirmer son unité et sa cohésion sur le plan international, elle franchira une étape décisive sur la voie de son unité. Exactement comme a su le faire l’Europe lorsqu’elle décida il y a près de soixante-dix ans de mettre fin  à ses divisions et de resserrer ses rangs afin de mieux affronter l’avenir.

Les Dépêches de Brazzaville

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