Baccalauréat général : haute surveillance et réseaux verrouillés pendant la session de remplacement

Après des fraudes massives ayant conduit à l’annulation de la session du 2 juin dernier, les autorités semblent prendre des mesures nécessaires pour le bon déroulement de cette session de remplacement. C’est ce qui justifierait  le verrouillage des réseaux sociaux ainsi que la présence massive des éléments de la police et de la Gendarmerie nationale dans tous les centres de la capitale. Dans les salles de classe, les surveillants  veillent au grain, n'autorisant pas assez de déplacements des candidats, sauf à se faire accompagner.

C’est le cas dans les centres des lycées Pierre-Savorgnan de Brazza et Chaminade ainsi qu’au CEG Lheyet Gaboka où nos reporters sont passés. Mais la réalité ne semble pas la même d’un site à un autre. Si au lycée Pierre-Savorgnan de Brazza sur les 505 candidats attendus, 545 seulement se sont présentés, à Lheyet Gaboka une dizaine de candidats dont les noms ne figuraient pas sur les listes ont été néanmoins autorisés à composer. C’est ainsi que le nombre de candidats est passé de 635 à 644. « Chez nous, des candidats non-inscrits viennent. Dans un premier temps, nous les recevons mais ceux qui ne sont pas inscrits à la Direction des examens et concours verront leurs copies être écartées à la fin », a confié l’un des chefs de centre de cet établissement situé dans le 5^e arrondissement, indiquant que quelques rares cas de mauvais comportements ont été observés au niveau de deux candidats, qui ont fini par composer au secrétariat.

Dans d'autres centres du pays, les mêmes mesures de sécurité sont également annoncées, notamment avec le renforcement des agents de la force publique.