BDEAC : les actionnaires réaffirment leur soutien à l’institution

L’état de mise en œuvre du plan d’urgence pour la restauration de la liquidité de la BDEAC, l’examen et l’adoption des réformes, l’adoption des comptes présentés sous le référentiel IFRS de l’exercice clos le 31 décembre 2023 ; le rapport annuel d’activités 2024 ; les comptes sociaux de l’exercice clos au 31 décembre 2024 ont été les points inscrits à l’ordre du jour.

Concernant l’état de mise en œuvre du plan d'urgence pour la restauration de la liquidité de la Banque, les actionnaires ont adopté des mesures complémentaires permettant la résilience de l’institution dans sa structuration financière. Il faut souligner qu’au cours des dernières années, les demandes de financement adressées par les opérateurs économiques ont été de plus en plus élevées, nécessitant davantage de ressources. C’est pourquoi il était urgent de renforcer les capacités financières de la Banque pour lui permettre de jouer pleinement son rôle. A cet effet, l’assemblée générale a invité les actionnaires à concrétiser l’ensemble des engagements qui ont été adoptés lors de la rencontre tenue en janvier dernier.

Quant aux comptes 2023 de la Banque sous le format IFRS, les documents ont été adoptés à l’issue des débats. Il s’agit de la concrétisation d’une composante phare du Plan stratégique 2023-2027 « Azobé », un projet porté par la Banque depuis 2008. Le rapport annuel 2024 qui souligne les réalisations et les progrès accomplis par la Banque au cours de l'année écoulée a été de même validé. Celui-ci met également en lumière les efforts de la Banque pour s'adapter à un environnement économique en constante évolution, afin de continuer à soutenir les projets de développement dans la région.

Par ailleurs, en examinant les comptes de l’exercice clos au 31 décembre 2024, les participants à l’assemblée les ont validés. Ces comptes annuels présentent un résultat net bénéficiaire de 3,3 milliards FCFA, témoignant de la capacité de la BDEAC à poursuivre ses missions de développement dans un contexte économique complexe.

Poursuivant ses travaux, l'assemblée générale a entériné une réforme majeure, portant sur la titrisation des créances sur les marchés financiers de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale. L’approbation de ce nouvel instrument s’inscrit également en adéquation avec les besoins en liquidité de la Banque. Conformément aux orientations stratégiques de l’institution qui visent à diversifier les mécanismes de mobilisation des ressources, la titrisation des créances est une alternative complémentaire pour répondre à la fois aux besoins de liquidité et de fonds propres.

Clôturant les travaux, le président de l’assemblée générale, Louis-Paul Motaze, a encouragé la Banque à poursuivre les réformes. Il a aussi réaffirmé le soutien de l’assemblée générale à la direction de la Banque et exprimé sa reconnaissance envers toutes les parties prenantes ayant contribué au succès des travaux.