Budget : les agents s’imprègnent des nouvelles pratiques du métier

Mardi 10 Septembre 2013 - 15:50

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Les cadres de la direction générale du contrôle budgétaire participent du 10 au 20 septembre à Brazzaville, à un séminaire de formation sur l’application du manuel de comptabilité budgétaire et sur le guide du vérificateur de l’effectivité du service fait

Organisé par l’Union européenne, dans le cadre du projet de renforcement des capacités de la gouvernance des Finances publiques, cet atelier a pour objectif de doter le personnel de cette structure des notions et techniques leur permettant de s’adapter aux nouvelles réformes budgétaires et comptables.

Entreprises par le ministère des Finances depuis 2009, ces réformes ont modifié les modalités d’exécution du budget de l’État. La chaîne de la dépense, désormais constituée de quatre acteurs, se présente comme suit : les administrateurs de crédits compétents dans l’engagement et la liquidation de la dépense ; le contrôle budgétaire pour le contrôle de l’engagement, la liquidation et le service fait, matérialisé par un procès-verbal de livraison ; l’ordonnateur pour l’émission des titres de paiement ; enfin, le comptable principal chargé du paiement des dépenses.

« Cette initiative introduite au cœur de la chaîne de la dépense permet d’assurer la qualité des dépenses. Elle permet également de contrôler l’effectivité du service fait par les prestations et se trouve être la condition sine qua none pour l’ordonnancement et le paiement de la dépense publique », a déclaré le conseiller au trésor et à la comptabilité publique, Jean Noël Ngoulou, au nom du ministre de tutelle. Ces outils qui répondent aux normes et pratiques internationales ainsi qu’aux standards de la sous-région, doivent, selon lui, intégrer la règlementation nationale afin de renforcer la gouvernance des finances publiques et l’exécution du budget de l’État.

En outre, le directeur général du contrôle budgétaire, Léopold Molomba, a pour sa part, relevé la nécessité de former les cadres censés assurer la relève au sein de l’administration. Car, la mise en place des budgets programmes par le gouvernement à l’horizon 2020, exigerait des connaissances nouvelles. « Dans cinq ans, cette structure sera vidée de la plupart de ses cadres les plus expérimentés surtout quand le métier de contrôleur sera appelé à évoluer. Les agents censés assurer la relève n’ont pour la majorité, pas le profil requis. Ceux qui sont formés en finances publiques sont, non seulement inexpérimentés, mais aussi en nombre insuffisant », a-t-il souligné.

Rappelons enfin l’objectif du partenariat signé avec le Congo et l'Union européenne. Le représentant de l’Union européenne, Matéo Sistori, a indiqué que cette nouvelle stratégie permettra à l’État congolais d'avoir la connaissance exacte des opérations effectuées.

 

 

 

 

 

Lopelle Mboussa Gassia