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Mercredi 5 Janvier 2022 - 15:02

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En ce début d’année 2022 où les partis politiques se mettent en ordre de marche afin d’affirmer leur popularité lors des échéances électorales qui marqueront ce temps, rien n’est plus important, du moins le pensons-nous, de souligner une fois encore le fait que ces scrutins doivent permettre, d’une part, à la majorité présidentielle de renforcer sa présence dans les assembles nationales et locales, d’autre part, à l’opposition de mieux faire entendre sa voix dans la sphère publique afin d’accroître son influence au sein de la gouvernance nationale en décrochant de nombreux sièges.

La nation congolaise, qui se trouve confrontée à de sérieux problèmes comme tous les peuples de par le vaste monde, a plus que jamais besoin d’un dialogue fort entre les formations qui quadrillent le terrain politique. Un dialogue qui lui permette d’espérer en un avenir meilleur et d’évaluer les engagements que prendront, s’ils sont élus, les tenants du pouvoir comme celles et ceux qui aspirent à prendre leur place dans les travées de assemblées nationales, régionales et locales.

De la même façon que Denis Sassou N’Guesso a parcouru pendant des semaines le territoire national afin de présenter son programme pour son nouveau quinquennat, de la même façon les élus comme les candidats qui espèrent se faire élire doivent descendre dès à présent sur le terrain : pour mieux mettre en valeur le bilan de leur action ces dernières années, ou pour faire valoir leur capacité à agir sur la voie du progrès dans tous les domaines. Si la campagne électorale pour ces deux scrutins n’a pas débuté, rien n’empêche les futurs candidats de démontrer sans attendre leur capacité d’agir dans le bon sens.

Se projeter dans le futur proche et lointain afin d’attirer vers soi le regard, l’oreille, puis au final le vote des électrices et des électeurs est, si l’on réfléchit bien, l’un des principaux ressorts du système démocratique que nous avons su construire au sortir des guerres civiles de la fin du siècle précédent. Mieux vaut en tirer les conséquences sans attendre si l’on ambitionne d’être élu  dans les mois à venir. L’Histoire est là, en effet, pour démontrer que cette anticipation, dès lorsqu’elle est raisonnable, concrète, pratique, respectueuse des règles démocratiques, est l’un des principaux ressorts de la victoire politique.

Voyons donc si ces remarques de simple bon sens, formulées une nouvelle fois dans les colonnes de ce quotidien, seront entendues par celles et ceux auxquels elles s’adressent.

Les Dépêches de Brazzaville

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