Concours « Mon idée, mon entreprise » : le bureau de l’AUF à Brazzaville sélectionne quatre porteurs de projets

Mercredi 28 Septembre 2022 - 15:15

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Quatre porteurs de projets ont été retenus, le 27 septembre, dans le cadre du concours « Mon idée, mon entreprise », initié en 2021 par la Direction régionale Afrique centrale et Grands Lacs (DRACGL) de l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF), dans le but de promouvoir et de susciter l’esprit d’entrepreneuriat au sein des établissements membres.  

Au bureau de l’AUF à Brazzaville, quatre projets des jeunes ont attiré l’attention des trois membres de jury et obtenu plus de 50% de la moyenne. Ils portent, entre autres, sur la création d’une base de données numériques en zone de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale, la ferme agricole biologique intelligente et autres.

Le meilleur porteur de projet ira concourir à Lomé, au Togo, au côté d'autres jeunes d’Afrique. L’initiative vise à favoriser la culture entrepreneuriale parmi les étudiants des universités membres de l’AUF Afrique centrale et Grands Lacs, ainsi que d’Afrique de l’Ouest.

Cette année, la DRACGL s’est associée à la direction régionale Afrique de l’Ouest afin de donner une dimension inter-régionale à ce concours, et en faire bénéficier un plus grand nombre d’établissements membres.

Les membres du jury ont questionné ces porteurs de projets sur leurs études de marché, les besoins en ressources humaines, les contraintes par rapport aux réalités de terrain, les certifications des produits par un label approprié, la prise de parole en public, la gestion du stress et leurs perspectives de développement.

Très pertinent, ce jury a même cherché à savoir le rapport entre ces projets et les changements climatiques ainsi que leur lien avec les objectifs de développement durable.

« Le meilleur projet sera en compétition avec d’autres à Lomé. Nous examinons aussi son originalité. Notre environnement est suffisamment riche et nous avons des secteurs comme les nouvelles technologies. C’est ainsi que nous encourageons les jeunes à la créativité des emplois salariés car ils ne doivent pas toujours attendre de l’Etat. Leurs idées, transformées en projets de création d’entreprises, contribuent à réduire le chômage. La gestion de l’information est une bonne chose car sans information il n’y a pas développement d’un pays, d’une région ou d’un secteur entrepreneurial donné », a indiqué Jean Jacques Samba, l’un des membres du jury et conseiller à l’Uni Congo.

Ce dernier a salué également la mise en place par le gouvernement d’un certain nombre d’instruments pouvant éclore le secteur entrepreneurial, notamment en offrant des garanties aux jeunes porteurs de projets.

Fortuné Ibara

Légendes et crédits photo : 

Un porteur de projet face au jury pour une évaluation/Adiac

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