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Mardi 10 Mars 2020 - 19:12

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S’il fallait une preuve que la finance internationale ne partage pas la vision négative que projettent du Congo des organisations non-gouvernementales telles que Global Witness et que relaient certains médias occidentaux la venue à Oyo, dimanche, des dirigeants de trois grandes banques – BGFI, UBA, Afriximbank – l’a apportée de façon claire. Ceci d’autant plus que Lucien Ebata, qui préside aux destinées d’Orion Oil, l’un des trois « traders » chargés de commercialiser l’or noir congolais, était très présent lors de l’entretien avec le président Denis Sassou N’Guesso qui s’est déroulé sur les rives de l’Alima.

De cette rencontre ressortent à notre avis deux évidences qu’il convient de souligner car elles commandent notre avenir.

1) Les autorités congolaises entendent respecter strictement les engagements pris dans le cadre de l’accord conclu avec le Fonds monétaire international. Tout particulièrement celui qui vise à réduire de façon significative le montant des créances détenues par les « traders » pétroliers qui représentent plus du tiers de la dette publique congolaise. Même si les puissants groupes tels que Glencore et Trafigura ne sont pas encore prêts à abaisser de 30 à 40 % le montant des sommes qui leur sont dues, le fait qu’Orion Oil s’emploie avec ses partenaires à aider le Congo est un signal fort envoyé à la communauté financière.

2) De leur côté les grandes banques avec lesquelles travaillent les « traders », loin de lâcher notre pays dans cette phase décisive de son redressement, confirment de façon claire leur volonté de l’accompagner, de le soutenir, de l’aider à résoudre les problèmes nés de l’effondrement brutal des cours du pétrole sur les marchés mondiaux. Une attitude d’autant plus significative que les rumeurs les plus folles couraient jusqu’à présent dans la sphère médiatique à propos d’une rupture probable sinon même certaine entre les banques et les autorités du Congo avec toutes les conséquences désastreuses que cela aurait eu.

La vérité qui ressort de ce qui précède est que la communauté financière internationale est à juste titre convaincue que le Congo a aujourd’hui entre les mains tout ce qui est nécessaire pour se redresser et qu’il faut l’accompagner, le soutenir dans la remise en ordre de ses finances publiques. Quel soulagement !

Les Dépêches de Brazzaville

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