Consommation : le Congo renforce sa norme de fabrication de la farine de blé et du pain

Jeudi 11 Novembre 2021 - 16:09

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L’Agence congolaise de  la normalisation et de qualité (Aconoq) conduit en ce moment les travaux de révision de la norme nationale sur la farine de blé fortifié en fer. Un "Guide de bonnes pratiques pour la fabrication du pain" a été édicté à l’endroit des boulangeries artisanales.

Les activités de révision de la norme congolaise sur la farine de blé fortifié en fer, ayant débuté depuis quelques mois, se poursuivent avec les réunions techniques. Conduits par l’Aconoq, les travaux de la première phase dédiée aux rencontres entre les parties prenantes (les entreprises, les boulangers, les associations des consommateurs) ont déjà eu lieu, y compris la première mission d’évaluation des entreprises.

Selon le directeur général de l’Aconoq, Jean-Jacques Ngoko-Mouyabi, son équipe prépare actuellement la deuxième mission d’évaluation qui va concerner l’analyse physico-chimique et microbiologique de la farine. Ce n’est qu’après ces deux étapes que le comité technique va procéder à la rédaction de l’avant-projet de norme intégrant les nouvelles exigences liées à l’exportation de la farine congolaise, l’ajout du fer et du mixte.

« Les entreprises ont voulu qu’on actualise cette norme pour y intégrer tous les aspects relatifs aux exigences d’exportation de la farine congolaise, à l’ajout du fer et du mixte. Nous traitons dans cette norme uniquement de la fabrication de la farine, avec des critères qui permettent aux boulangers de bien l’utiliser », a indiqué Jean-Jacques Ngoko-Mouyabi, le 11 novembre, lors d’une conférence-débat marquant la Journée mondiale de la qualité.

Au sujet du "Guide de bonnes pratiques pour la fabrication du pain", le comité technique de l’Aconoq travaille avec les syndicats des boulangers de type artisanal. La République du Congo ne compte qu’une seule boulangerie industrielle installée à Pointe-Noire, a confié Jean-Jacques Ngoko-Mouyabi, les autres boulangeries sont de type artisanal. « Si on imposait la norme à toutes les boulangeries, il n’y aura plus de pain dans le pays », a-t- il dit.

Pour Vitaly Gaponov, un autre intervenant à la conférence-débat, le gros travail à faire c’est de sensibiliser les pouvoirs publics à s’impliquer dans le processus d’élaboration de la norme, de l’adoption des textes règlementaires et des mécanismes de contrôle de la mise en œuvre. Les entreprises et les commerçants, a-t- il estimé, doivent également être sensibilisés à la culture de qualité.

« Créer une synergie efficace entre parties prenantes pour un résultat optimal et un partenariat durable », c’est le thème national de la 12e Journée mondiale de la qualité. En initiant les échanges avec les représentants des administrations publiques, du secteur privé et des associations des consommateurs, l’Aconoq entend créer une synergie entre ces acteurs et une dynamique par le réseautage.

 

Fiacre Kombo

Légendes et crédits photo : 

- La photo de famille/Adiac - Les participants à la conférence-débat/Adiac

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