Coopération Congo/OMI : Quarante ans déjà , un exemple à pérenniser

Mardi 1 Septembre 2015 - 16:00

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La coopération entre le Congo et l’Organisation maritime internationale (OMI) a été amorcée au lendemain de l’adhésion de la République du Congo à la Convention des Nations unies portant création de cette institution, le 5 septembre 1975.

Les actions de coopération- entreprises concernent plusieurs domaines. Par exemple, dans le cadre du Programme Intégré de Coopération Technique, le Congo a bénéficié dans la période allant de 1998 à ce jour, d’une assistance soutenue et assidue, surtout en ce qui concerne le renforcement des capacités des personnels de l’administration maritime et portuaire traduit en terme de séminaires- ateliers et de missions de consultation.

Ensuite, dans le cadre de la formation maritime, l’OMI a octroyé dix bourses d’études de deux ans à l’Université Maritime Mondiale de Malmö (Suède) et deux pour une formation en droit maritime à la Valette (Malte).

En réponse à l’assistance positive de l’Organisation maritime internationale, le Congo a pu mener plusieurs activités de coopération,  ratifiant plus de 90% des Conventions maritimes de l’OMI sur la sécurité et la sûreté maritimes, la protection de l’environnement marin et celle des Nations unies sur les transports maritimes et s’attèle à créer les conditions de la mise en œuvre des conventions sur le travail maritime.

Le Congo participe de façon régulière et efficace aux activités de l’OMI à travers sa présence aux principales réunions de l’organisation telles que les Assemblées générales, les réunions et les sessions des comités spécialisés. Le Congo a également contribué aux activités de l’OMI par le soutien officiel qu’il apporte aux Etats membres ayant sollicité leur élection au bureau du Conseil et a toujours fait une déclaration aux travaux de l’Assemblée générale particulièrement en 2009, 2011 et 2013.

À la faveur de cette participation, la République du Congo a toujours été perçue comme tête de file pour le développement du secteur dans la sous-région. Fort de cette reconnaissance, le Congo qui s’acquitte de ses cotisations par un paiement régulier, assume actuellement les fonctions de président du Mémorandum d’entente sur le contrôle des navires par l’Etat du port dans la région d’Afrique de l’Ouest et du Centre (Mou d’Abuja), de président du Conseil d’administration de l’Académie Régionale des Sciences et Techniques de la Mer (Arstem) d’Abidjan et de 2ème vice-président de l’Organisation Maritime de l’Afrique de l’Ouest et du Centre (OMAOC). L’OMI a assisté le Congo pour l’aide apportée dans la Stratégie Africaine Intégrée pour les Mers et les Océans à l’horizon 2050 de l’Union Africaine, dite Stratégie AIM 2050.

Par ailleurs, la République du Congo a été choisie par l’OMI pour abriter le Centre de Coordination de la zone IV de recherche et de sauvetage maritimes. Elle organise  le 25 juin de chaque année,  la journée des Gens de Mer, le 30 septembre, la journée mondiale de la Mer et participe toujours à l’Assemblée générale de l’OMI.

Il sied de noter qu’en quarante ans de coopération avec l’Organisation maritime internationale, le Congo tire pleinement profit des avantages administratifs, techniques et technologiques aux effets cumulateurs indéniables qu’elle lui procure et la Nation devrait être reconnaissante envers ses cadres par des distinctions honorifiques.

Les récents développements de son secteur portuaire et pétrolier off shore exigent que l’administration maritime nationale joue pleinement son rôle d’Etat du port et d’Etat côtier en assumant les différentes responsabilités qui lui incombent, en vertu des Conventions internationales adoptées sous les auspices de l’OMI, de la CNUCED et de l’Organisation internationale du travail. Le Congo s’est engagé dans le processus de l’Audit volontaire de l’Organisation et attend la contrepartie de l’OMI, comme dans celui de la Recherche et Sauvetage Maritime et entend solliciter de l’OMI, une assistance totale et un appui technique continu.

Guillaume Ondzé

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