Coupe d’Afrique des vainqueurs de coupes de handball : le Congo s’attèle à la réussite de la compétitionJeudi 10 Avril 2014 - 19:22 Le président de la Fédération congolaise de handball souhaite que les quatre équipes congolaises qui seront engagées dans la compétition le mois prochain à Oyo, figurent dans le carré d’as de la 30e édition. Henri Joseph Parra l’a clairement annoncé à la presse ce jeudi 10 avril
« Nous n’organisons pas pour perdre. Mais nous visons le podium dans les deux versions. Nous serons satisfaits si cela est atteint. Nous préparons les Jeux africains et donc toutes les compétitions intermédiaires doivent nous permettre de progresser jusqu’en septembre 2015 », a souligné le président de la Fécohand. La compétition qui va se dérouler du 16 au 26 mai à Oyo regroupera vingt équipes dont douze chez les messieurs et huit chez les dames. Le Congo sera représenté en version masculine par Patronage de Pointe-Noire tandis qu’Interclub, Abo-sport et Asel tenteront de remporter la médaille mise en jeu dans la version féminine. Mais juste avant cette compétition, seront organisés le 15 mai à Oyo, deux matchs de la super coupe d’Afrique. L’Interclub sera aux prises au Pétro atletico d’Angola chez les dames et le duel des messieurs opposera Al Ahly d’Égypte à l’Espérance de Tunis. L’acte confirmant l’organisation de la coupe d’Afrique des vainqueurs de coupes a été paraphé en début d’après-midi par trois parties notamment le président de la Confédération africaine de handball, celui de la Fécohand et le président général d’Abo sport. Le Congo doit l’organisation de cette compétition grâce à la volonté de Jean Claude Ibovi. Le président d’Abo sport avait manifesté le 13 septembre, en marge de la CAN Juniors et des cadettes, à la CAHB son projet d’organiser la 30e édition de la Coupe d’Afrique des vainqueurs de coupes, associant la Fécohand, le partenaire immédiat de l’organe gestionnaire du handball africain. « Avec les installations sportives que nous construisons à l’intérieur du pays, nous avons la facilité d’abriter les compétitions. Il faut mettre en valeur ses infrastructures. Nous avons obtenu cette compétition après une discussion avec le président de la CAHB et de la Fécohand. C’est le président de la Fécohand qui a pris la demande d’Abo sport pour l’appuyer à la CAHB. Nous avons voulu étendre cette compétition. Car certaines équipes seront logées à Owando », a témoigné Jean Claude Ibovi. Le président de la CAHB, Aremou Mansourou, a lancé un appel à tous les acteurs de faire de cette compétition, un événement inédit, répondant aux attentes des délégations qui vont effectuer le déplacement d’Oyo. « J’avoue que le choix d’Oyo suscite un engouement au niveau des fédérations membres. Vous devez créer les conditions idoines pour que les délégués se sentent à l’aise. Je ne doute pas un seul instant de la capacité d’Oyo à offrir les meilleures conditions à nos hôtes. » Aremou Mansourou et Léon Alfred Opimbat échangent sur les Jeux africains L’accord de ce 10 avril confirme le Congo dans ses droits de supporter la prise en charge de tous les délégués de la CAHB en ce qui concerne leur déplacement, leur hébergement et leur restauration. « La Fécohand a le devoir d’introduire un maximum de cadres du handball congolais dans cette organisation pour minimiser les coûts. Nous avons des cadres qui sont formés pour le chronométrage, pour la représentativité des différentes actions que nous menons. Nous allons les utiliser pour réduire les coûts », a commenté Henri Joseph Parra. La volonté de la CAHB d’organiser cette compétition au Congo participe de sa volonté de soutenir le pays dans les préparatifs des 11e Jeux africains de Brazzaville 2015. Le président de la CAHB l’a indiqué lors de l’échange avec le ministre des Sports et de l’Éducation physique, Léon Alfred Opimbat. « En ce qui concerne les qualificatifs, la compétence est déléguée aux zones notamment l’ancien découpage du Conseil supérieur du sport en Afrique. Nous allons essayer de dégager les meilleures équipes pour représenter ces zones à cet événement. Nous ferons de sorte que les meilleures puissent participer aux jeux », a indiqué le président de la CAHB. La CAHB entend jouer sa partition en organisant, en marge de la compétition, une formation des journalistes pour les placer au même niveau et leur permettre de faire convenablement leur travail.
James Golden Eloué Légendes et crédits photo :Aremou Mansourou et le président de la Fécohand et d'Abo sport avec la signature du protocole d'accord (Photo Adiac)
Le ministre des Sports échange avec le président de la CAHB (Photo Adiac) |