Covid-19: les journalistes invités à ne pas se fier aux rumeurs

Samedi 6 Février 2021 - 11:30

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Le directeur du Programme national de communication pour la promotion de la santé (PNPCPS) , Raoul Kamanda, a lancé  un appel aux professionnels des médias le 4 février  à la clôture  de l'atelier de renforcement des capacités des acteurs des médias sur la communication de risques et engagement communautaire pour la lutte contre la Covid-19 et autres risques de santé publique.

 

Raoul Kamanda a insisté sur le fait que dans le traitement et la diffusion des informations sur la Covid-19, les journalistes ne doivent ni se fier aux rumeurs ni accepter les informations des réseaux sociaux.

 " vous allez dire  à la population que la maladie existe et elle est là", a-t-il conseillé aux professionnels des médias. Tout en insistant que cette maladie a deux caractéristiques. Il y a des malades asymptomatiques et symptomatiques. Il a demandé, par ailleurs, aux acteurs des médias d'orienter toute personne qui fait la fièvre dans un centre de santé le plus proche pour se faire dépister. Les journalistes, a-t-il ajouté, doivent faire comprendre à la population que ce n'est plus une maladie de honte ni une maladie de peur. Pour donner la vraie information, le directeur du PNCPS, a encouragé les journalistes à interroger les  vraies sources d'informations notamment le ministère de la Santé publique et ses différents services, et à se fier aux informations venant de l'Organisation mondiale de la santé ( OMS).

Il a ensuite remercié Africa One Health University Network ( AFROHUN) qui est un partenaire important du ministère de la Santé publique, les autorités du ministère de la Santé pour leur soutien inconditionnel dans le cadre de la mise en oeuvre de ces activités. Tout en demandant à tous les membres  du PNCPS et de l'Association des communicateurs en santé (ACSA) de s'approprier l'approche in santé.

Satisfait du déroulement de cet atelier, le Dr Marc Yamba Yamba, country manager de AFROHUM, a indiqué que son organisme est disposé à accompagner les organisateurs dans ce genre d'activités en tenant compte de l'approche in santé et surtout en se basant sur la communication engageante. Cette communication, a-t-il expliqué, amène les communautés à adopter de nouvelles attitudes non seulement face à la Covid-19 mais aussi à toutes les urgences de santé publique. " Nous avons voulu à travers cet atelier que les professionnels des médias soient capables de connaître quelle est leur place dans la gestion, la préparation et la résilience en période des épidémies", a-t-il souligné. Avant d'ajouter: " Cette formation vous aide à connaître ce que vous pouvez faire et auprès de qui vous pouvez avoir des informations réelles pour les relayer à la communauté afin qu'elle améliore sa perception de la maladie".  Il a également remercié les organisateurs de cet atelier et toutes les personnes qui ont contribué pour sa réussite. Tout en restant attaché au groupe thématique qui sera créé dans les jours à venir.

Il faut retenir que la clôture de cet atelier a été sanctionné par la remise des brevets de participation.

Organisé par le PNPCS avec l'appui de AFROHUM, cet atelier de deux jours qui a eu pour cadre l'école Saint Théophile avait pour but de renforcer les capacités des animateurs des médias en ce qui concerne la communication des risques et l'engagement communautaire pour la lutte contre la pandémie de Covid-19 et d'autres risques de santé publique.

Durant deux jours les animateurs de l'atelier, ont abordé plusieurs questions notamment les généralités de la Covid-19, la communication des risques, la communication engageante , l'éthique et la déontologie des journalistes, les productions des émissions interactives dans la communauté qui ont permis d'interviewer et de savoir les perceptions de la population en rapport avec la Covid-19.

Blandine Lusimana

Légendes et crédits photo : 

Remise des brevets aux participants.

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