Covid-19/France : un vaccin testé sur l'homme dès juilletMercredi 1 Juillet 2020 - 12:09 Ce vaccin, qui s'appelle '' MV-SARS COV- 2 ", contient une source modifiée du virus de la rougeole. Les premiers essais cliniques sur l'homme auront lieu dès ce mois de juillet. Ledit vaccin a été développé par l’Institut Pasteur, en partenariat avec le groupe pharmaceutique MSD. Alors que le seuil des dix millions de personnes contaminées par la covid-19 a été franchi, l’Institut Pasteur va lancer des essais sur l’homme pour un vaccin, a annoncé Christophe d'Enfert, directeur scientifique de l'Institut Pasteur. Quatre-vingt dix volontaires de France et de Belgique seront testés. "Les tests sur les animaux que nous avons réalisés tout au long du printemps nous ont permis de sélectionner un candidat-vaccin dont nous savons qu'il permet la production d'anticorps neutralisants capables de bloquer le Sars-CoV-2 in vitro. Nous nous apprêtons à le tester, courant juillet, sur quatre-vingt-dix volontaires en France et en Belgique'', à expliqué Christophe d'Enfert. Après une première phase de test sur des animaux au printemps, les chercheurs ont pu sélectionner un candidat vaccin qui sera testé sur quatre-vingt-dix volontaires en France et en Belgique durant le mois de juillet, pour une première phase clinique. Celle-ci permettra à la fois d’évaluer son innocuité sur l’être humain et sa capacité à induire une réponse immunitaire, à déclaré le Pr Christophe d'Enfert dans l'hebdomadaire Point. "Cette phase 1 examinera si sa formule est bien tolérée, si elle ne provoque pas des effets secondaires. Elle nous aidera aussi à déterminer les doses les plus adaptées pour produire des anticorps et des cellules immunitaires ciblant le "Sars-CoV-2". En fonction des résultats obtenus, nous lancerons alors les phases 2 et 3", qui seront couplées “pour gagner du temps” et pourraient débuter en octobre", a-t-il précisé. Quant à la commercialisation du vaccin à la population, elle n'est pas envisagée avant avril 2021.Christophe d’Enfert restant prudent. En ce qui concerne la concurrence avec le reste du monde, l'Institut Pasteur ne compte pas être le premier à développer un vaccin. L’idée n’est pas d’être le trentième à arriver sur le marché mais dans les cinq premiers, disent les chercheurs. Plusieurs patrons d’ONG ont lancé un appel pour que le futur vaccin contre le coronavirus soit accessible à toutes les populations à travers le monde, mettant en garde contre un nationalisme vaccinal. Noël Ndong Notification:Non |