Culture électorale durable : des activistes des droits de l’Homme engagés à enseigner la population à la base

Samedi 16 Mai 2015 - 14:45

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Les préceptes acquis lors de la formation des formateurs à l’éducation civique et électorale organisée à Kinshasa par la Voix des sans-voix pour les droits de l’Homme (VSV) constituent la base pour cette détermination.

La Voix des sans-voix pour les droits de l’Homme (VSV) a clôturé, le 15 mai, à Kinshasa la formation des formateurs à l’éducation civique et électorale au bénéfice d’une vingtaine d’activistes des droits de l’Homme, membres de quatre ONG basées respectivement à Kinshasa, à Gemena et Bumba (Équateur) et Aketi (Province Orientale).

Forts des acquis reçus lors de cette formation, les participants à cette formation ont pris l’engagement de relayer ces connaissances à la population afin de lui permettre de s’engager dans le processus électoral en cours au pays avec responsabilité. « Le devoir est maintenant de notre côté. Nous allons agir afin de permettre à la population d’acquérir les connaissances pour un changement positif », ont notamment souligné les représentants des participants. Nous avons, ont-ils affirmé, la lourde tâche d’aller sensibiliser les populations à la culture électorale.

Ce renforcement des capacités, comme l’avait souligné le 11 mai le directeur exécutif de la VSV, Dolly Ibefo Mbunga, dans son mot d’ouverture de la session, avait pour objectif global et spécifique de contribuer, à long terme, à la consolidation de la démocratie et au respect des droits humains en RDC, en général et dans la zone de l’action, en particulier, en vue d’une participation citoyenne et une culture électorale durable en RDC. Alors que le coordonnateur d’activités de la VSV, Peter Ntumba, avait insisté sur la mission attendue des participants, notamment de former et d’informer les populations sur le processus électoral.

Des thèmes choisis qui ont, en outre, été exposés par des spécialistes, notamment des membres de la Commission électorale nationale indépendante et de la société civile, ont permis de doter ces participants des connaissances nécessaires pour leur permettre d’atteindre les objectifs fixés, en remplissant la mission qui leur est assignée.

Des questionnements autour du processus électoral

Selon la VSV et les trois autres ONG liées par le projet qui a soutenu cette formation, Solidarité paysanne à large initiative (Sopali), Militant pour la paix et les droits de l’Homme (MPDH) ainsi que Paix et droits de l’homme aujourd’hui (PDHA), l’organisation de cette formation est motivée par plusieurs questions qui fusent sur le processus électoral en cours en RDC. « Les autres organisations ont estimé que le contexte actuel de questionnement autour du processus électoral offre une opportunité supplémentaire de pouvoir réfléchir davantage sur le processus électoral en RDC et surtout d’intensifier les activités d’éducation civique et électorale dans le pays afin de permettre à la population non seulement de s’approprier ledit processus mais également de s’assumer en tant que souverain primaire pour que, dans l’avenir, les dirigeants du pays soient obligés de ne respecter que sa volonté », a expliqué la chargée de Communication de la VSV, Laurette Misenga, dans la synthèse du rapport de cet atelier.

Pour la chargée de communication de la VSV, c’est également forte de sa conviction que les élections auront bel et bien lieu en RDC que cette ONG a tenu à organiser cette formation qui a bénéficié du soutien financier de la Délégation de l’Union européenne en RDC.

Lucien Dianzenza

Légendes et crédits photo : 

Photo 1: Le podium, lors de la clôture de l'atelier/Photo Adiac Photo 2: Une vue des participants à la clôture des travaux/photo Adiac

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