Opinion
- Éditorial - Les Dépêches de Brazzaville
- Réflexion - Jean-Paul Pigasse
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- Humeur - Faustin Akono
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- Tribune libre - Sergueï Lavrov
- Idées-forces - Les Dépêches de Brazzaville
- Analyse - Xinhua
DilemmeSamedi 24 Août 2024 - 18:55 Seront-ils tous de retour dans les facs et pour un long moment encore ? Cette question touche l'enseignement supérieur public où un mouvement de grève générale illimitée pourrait mettre à mal l'année académique en cours s'il est mis à exécution. Et si, à brève échéance, chez les vacataires et prestataires des universités, toutes obédiences syndicales confondues, les violons ne s'accordent pas à tous les niveaux. Un bras de fer se dessine, en effet, au sein des syndicats des vacataires, alors même qu’entrés en pourparlers depuis un moment avec le ministère de l'Enseignement supérieur, l’un d’eux a déclaré son exaspération dans un communiqué signé par son président, le 17 août : « Le syndicat constate avec amertume le manque de volonté du gouvernement pour le paiement des heures de vacation et… décrète la grève, le lundi 19 août à 7 heures ». Sitôt après l’annonce de cet avis de grève sur les réseaux sociaux, une réplique lancée par un autre syndicat en a vertement pris le contrepied. Non sans semer le doute et l'incompréhension parmi les enseignants concernés. A ce stade, il est utile de rappeler qu'à Marien-Ngouabi, ils sont, ces vacataires, le plus grand nombre d'hommes et de femmes qui apportent de façon assidue un peu de leur expertise à nos étudiants et ce depuis de nombreuses années. Devant cette tension en perspective, les syndicats et le gouvernement seraient mieux inspirés de trouver des solutions qui conviennent pour ne pas gâcher les efforts communs consentis jusque-là au profit de la jeunesse estudiantine. Plus tôt le dialogue prendra le dessus, mieux ce sera. Les Dépêches de Brazzaville Edition:Édition Quotidienne (DB) Notification:Non |