Disparition : le député André Mbou sera inhumé à Sibiti

Dans les oraisons funèbres lues par le député Delphin Loembé pour l’Assemblée nationale et Jean-Marie Sondé pour le PCT, les deux orateurs ont retracé le parcours de l’illustre disparu.

 Celui-ci a débuté ses études primaires en 1962 à l’école de Makoubi où il obtient  le Certificat d’études primaires élémentaires (CEPE) en 1968. En 1969, il est admis au collège d’enseignement général de Sibiti où il prépare de façon studieuse son Brevet d’études moyennes générales (BEMG) qu’il obtient en 1973. S’ouvrent alors pour le jeune André Mbou, les portes du lycée Emery Patrice Lumumba de Brazzaville, qu’il fréquente à partir de 1974.

Trois ans après, il obtient son Baccalauréat série D en 1977. Inscrit à l’Université Marien Ngouabi en 1978, précisément à l’Institut supérieur des sciences de la santé (Insssa), l'actuelle faculté de médecine, il décroche la Licence en sciences de la santé en 1982. Sept ans après, en 1989, il bénéficie d’une bourse d’études aux Etats-Unis. Un cursus universitaire sanctionné par un doctorat de 3^e cycle en management des services de santé.

 André Mbou a déployé une grande activité professionnelle, d’abord au Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville (CHU-B), où il a occupé les fonctions de chef de service des admissions et gestions des malades de 1995 à 1998 ; chef de section statistique médicale, de 1998 à 2001 et chef de service des études, planification statistique et budget de 2002 à 2005.

Malgré l’intensité de ses responsabilités administratives, André Mbou a mené une grande activité de consultance. Ainsi, il a été tour à tour consultant à l’OIM/PNUD, à l’OMS, au FNUAP/OIF/Ministère du plan, consultant ONUSIDA sur l’accès universel aux soins, prévention et traitement des malades du VIH/SIDA etc.

 André Mbou a participé à plusieurs stages, séminaires et réunions dans le cadre des ateliers de validation et d’approbation des plans et études, de cours de management des services de santé et de cours de santé communautaire. Jouissant d’une solide expérience professionnelle, il est auteur de plusieurs travaux de recherche et publication.

Enseignant-chercheur, André Mbou a été de 2000 jusqu’à sa mort chargé des cours à l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM) dans les modules de gestion des services de santé publique et nutrition.

Au plan politique, André Mbou a adhéré au PCT depuis 2011. Son action militante est digne d’éloges car un an après, il défend avec honneur et courage les couleurs du parti aux élections législatives de 2012 et a été élu comme suppléant à la deuxième circonscription de Sibiti dont le ministre Thierry Moungalla de la Communication et des médias est le titulaire. Au niveau de la Chambre basse du Parlement l’illustre disparu a été membre de la commission Santé, affaires sociales, genre et famille. Il laisse deux veuves et plusieurs enfants.