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Droits de l’Homme : la RDC appelée à renforcer la réforme sécuritaireJeudi 22 Mai 2014 - 19:20 Le pays est exhorté à mener une lutte acharnée contre l'impunité « pour que les auteurs de violations des droits de l’Homme, parmi les groupes armés et les agents de l’Etat, soient traduits en justice, soient redevables ». Deux cent trente-deux cas de violations des droits de l’Homme ont été commis sur le territoire national au mois d’avril 2014. C’est ce qu’a révélé le Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’Homme (BCNUDH) en RDC à travers son dernier rapport publié mercredi à Kinshasa. Il s’agit notamment des cas d’atteintes au droit à l’intégrité physique, à la liberté et à la sécurité de la personne, des atteintes à la vie et au droit de propriété perpétrées particulièrement dans les provinces du Nord et Sud-Kivu. Ces nouvelles statistiques représentent une augmentation d’environ 23 % par rapport au mois de mars. Tous ces cas de violation des droits de l’Homme perpétrés généralement par les hommes en uniforme ainsi que par les groupes armés ont été pour la plupart enregistrés au Nord et Sud-Kivu, a indiqué Scott Campbell, le directeur de BCNUDH. Tout en félicitant les efforts fournis par le gouvernement et la société civile dans ce secteur, le BCNUDH plaide pour la consolidation de la réforme sécuritaire à travers notamment la formation des militaires et policiers. Exhortation a aussi été faite au gouvernement d’intensifier la lutte contre l’impunité et de sanctionner les responsables de violations des droits de l’Homme jusqu’à leur exclusion des services publics. Il en est de même des auteurs des viols et autres cas similaires qui sont astreints à être déférés devant la justice pour répondre de leurs actes de sorte qu’ils soient redevables. Enfonçant le clou, un rapport de la Ligue des électeurs (LE) élaboré avec le concours de la Fédération internationale des droits de l'Homme (FIDH) publié mercredi à Kinshasa indique qu’environ trois cents personnes, surtout civiles, avaient été tuées dans la répression des attaques perpétrées par les adeptes du pasteur Mukungubila le 30 décembre 2013 à Kinshasa, Lubumbashi et Kindu. Alain Diasso |