Droits humains : des associations évaluent la loi en faveur des autochtones

Mardi 13 Décembre 2022 - 16:45

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimableEnvoyer par courriel

Dix ans après la promulgation de la loi n°5-2011 du 25 février 2011 portant protection et promotion des droits des peuples autochtones, ainsi que les six textes d’application qui l’accompagnent, plusieurs organisations font une évaluation afin d’identifier les avancées, les défis majeurs et les opportunités d’amélioration en formulant des recommandations.

Les structures qui se sont réunies le 13 décembre à Brazzaville pour cette évaluation sont, entre autres, le Réseau national des populations autochtones (Renapac) qui a initié la note dressant le bilan de ladite loi; le Groupe des experts pour la synergie des organisations et plateformes; l’Observatoire congolais des droits de l’homme (OCDH). Leur travail, en la matière, va consister à analyser et amender le draft produit par le Renapac sur la situation de la population autochtone, définir les actions de plaidoyer…

Selon Nina Kiyindou Yombo, chargée du programme ressources naturelles et droits des communautés forestières au sein de l’OCDH, la loi n°5-2011 du 25 février 2011 a permis au Congo de réaliser des progrès en faveur des peuples autochtones, en commençant par faire du pays le pionnier en Afrique concernant la défense et la promotion des droits de ces peuples. Seulement, il y a encore du travail à faire. « Il y a d’autres aspects de cette loi qui n’ont pas encore de textes d’application, notamment la reconnaissance des villages autochtones, le texte sécurisant les droits fonciers et coutumiers des terres des peuples autochtones », a-t-elle souligné. Les recommandations qui sortiront de ce conclave vont contribuer, sans nul doute, à améliorer la situation.

 

 

Rominique Makaya

Légendes et crédits photo : 

Les associations de défense des droits des peuples autochtones pendant leur réunion

Notification: 

Non