DurQuap : plaidoyer pour la migration du projet

Le projet DurQuap, cofinancé avec la Banque mondiale, touche à sa fin le 31 décembre prochain, après une rallonge de six mois. Dans le rapport provisoire d’achèvement présenté par le consultant au projet, Urbain Tsala, il ressort que la première phase du projet DurQuap a été une réussite.

« Nous sommes venus valider le rapport provisoire d’achèvement du projet DurQuap au 30 juin 2022. D’après les résultats obtenus à la suite de cette première phase, le projet est satisfaisant à plus de 78%, au-delà même des indicateurs initialement prévus », a souligné le chargé de la communication du projet, Dan Horphet Ibiassi.

Le rapport provisoire précise que la phase pilote du projet a eu un impact significatif sur le terrain, malgré les crises financière et sanitaire n’ayant pas permis de mobiliser les fonds adéquats, capables d’atteindre l’objectif fixé. Toutefois, note le rapport, des faiblesses ont été relevées dans la mise en œuvre de ce projet. Et, pour relever ce défi, neuf recommandations visant à corriger les défaillances enregistrées ont été adoptées.  

Le rapport provisoire suggère, entre autres, l’amélioration du cadre conceptuel et/ou la démarche méthodologique du projet ; de définir le rôle de participation de chaque intervenant et de veiller à son application ; l’établissement d’un lien entre la restructuration et le processus de décentralisation en cours.

De même, il conseille de repenser la démarche méthodologique de la conception du projet, de manière à ce que toutes les parties prenantes au projet soient tous impliquées en amont.

Au regard des résultats probants obtenus, le consultant a proposé de transformer le projet DurQuap en un programme pluriannuel de restructuration des quartiers précaires afin de l’élargir à d’autres localités et villes du pays.

« Une réflexion est en perspective sur l’idée de migrer le projet DurQuap en un programme pluriannuel de restructuration des quartiers précaires. Ce dernier prendra en compte les autres villes et localités du Congo, hormis Brazzaville et Pointe-Noire. C’est la promesse faite par les partenaires lors de la visite du président Afrique-centrale et de l’Ouest au Congo de la Banque  mondiale », a précisé Dan Horphet Ibiassi.