Education : des écarts à combler dans le budget de l’enseignement général

Mercredi 22 Septembre 2021 - 18:15

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Le ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire de l’Alphabétisation, Jean-Luc Mouthou, et la représentante de l’Unicef au Congo, Chantal Umutoni, ont fait l’analyse des dépenses liées au fonctionnement et aux investissements du budget du sous-secteur de l’éducation. Il y a des réajustements à faire.

L’allocation budgétaire du gouvernement pour le sous-secteur de l’éducation est d’à peu près 16, 7% du budget de l’Etat, a fait constater la représentante de l’Unicef. « L’idéal est d’arriver à 20% qui correspondrait aux recommandations internationales et à l’engagement du gouvernement congolais à ce propos », a-t-elle indiqué à l’issue de l’entrevue avec le ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et  de l’Alphabétisation, le 22 septembre à Brazzaville.

Un grand écart existe entre les dépenses liées au fonctionnement et celles liées aux investissements car les dépenses en investissement sont estimées à 4%. Selon la diplomate onusienne, ce pourcentage ne permet pas le renouvellement des infrastructures scolaires.

Aussi, les allocations pour le sous-secteur de l’éducation, le cycle primaire a une place de choix tandis qu’il y a un grand déséquilibre à la petite enfance encore mieux le cycle préscolaire qui permet aux enfants d’avoir les bases solides avant d’amorcer le cycle primaire.

La représentante de l’Unicef, Chantal Umutoni, a souhaité que le gouvernement poursuive les efforts visant à rééquilibrer l’allocation en faveur de la petite enfance, réduire le fossé entre les dépenses liées au fonctionnement et aux investissements.

 

Rominique Makaya

Légendes et crédits photo : 

Analyse du budget du sous-secteur de l'éducation

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