Education : le taux de déscolarisation des jeunes atteint 53%

Mardi 13 Avril 2021 - 14:33

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

Le ministre de l’Enseignement technique et professionnel, de la Formation qualifiante et de l’Emploi, Nicéphore Antoine Thomas Fylla Saint-Eudes, a indiqué le 9 avril au Sénat que le taux de déscolarisation des jeunes âgés de 15 à 29 ans a atteint 53%.

Le ministre Nicéphore Antoine Thomas Fylla Saint-Eudes a préscisé que  ce sont des" jeunes vulnérables" déscolarisés n’ayant pas une formation adéquate pour avoir un métier et un revenu.

Cette vulnérabilité, a-t-il rappelé, doit être prise en compte à deux niveaux. Le premier, c’est d’abord le taux de déscolarisation de ces jeunes. « L’enquête que nous avions réalisée en 2015 et 2016 chiffre le nombre de ces jeunes à 1 million 600 et lorsque vous avez 53% de ces jeunes qui sont déscolarisés, il faut les amener à devenir employables », a-t-il déclaré.

 Le second niveau est puisé du fichier « Lisungi » qui a établi la vulnérabilité par rapport au ménage et dans le cadre de la sélection de ces jeunes, a-t-il renchéri.

Le ministre de l’Enseignement technique, professionnel, de la formation qualifiante et de l’emploi a donné ces précisions lors du vote au Sénat de la loi autorisant la ratification de l’accord de financement additionnel du Projet de développement des compétences pour l’employabilité(PDCE) conclu entre la République du Congo et l’Association internationale de développement.

 L’objet principal de ce projet est de promouvoir l’acquisition et le renforcement des compétences à l’emploi et à l’entreprenariat pour les jeunes vulnérables vivant dans les zones urbaines et périurbaines de Brazzaville et de Pointe-Noire, afin d’améliorer leur insertion sur le marché du travail et leurs revenus.

Pour rappel, le gouvernement du Congo a mis en œuvre depuis 2014, avec l’appui technique et financier de la Banque mondiale, le PDCE. Ce financement permettra d’élargir et renforcer certaines activités existantes telles que les programmes de formation qualifiante à cycle court. Mettre en place un fonds compétitif pour soutenir l’auto-emploi etc.

 

 

 

Jean Jacques Koubemba

Notification: 

Non