Election présidentielle : la force publique a répondu présent

Mercredi 17 Mars 2021 - 18:30

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Les militaires, gendarmes et policiers ont pris d’assaut le 17 mars les bureaux de vote de Brazzaville pour accomplir leur droit civique. Le président de la Commission nationale électorale indépendante (CNEI), Henri Bouka, qui a visité quelques centres de la capitale a salué la grande mobilisation des membres de la force publique.

Les 131 bureaux retenus pour le vote anticipé des agents de la force publique ont ouvert leurs portes dès 7 heures sur toute l’étendue du territoire national. Avec le plus grand contingent, Brazzaville et ses trente bureaux de vote ont été envahis par les militaires, gendarmes et policiers dont certains étaient en tenue civile.

« Il n’y a pas de dysfonctionnement, je pense que c’est pour la première fois que nous organisons un vote spécial pour les membres de la force publique composée des gens disciplinés qui viennent pour voter tous au même moment. Dès 7 heures, ils sont là, la loi prévoit que l’on peut inscrire pour chaque bureau de vote jusqu’à 1500 électeurs », a expliqué Henri Bouka après avoir visité le centre de l’école de la Fraternité à Bacongo.

Outre le centre de l’école de la Fraternité, l’engouement des éléments de la force publique a été également constaté aux CEG 8 Février 1964 et Nganga-Edouard à Poto-Poto. Henri Bouka s’est, par ailleurs, félicité de la présence des délégués de tous les candidats dans les bureaux de vote visités.

« J’ai pu constater dans les bureaux de vote les représentants de tous les candidats. Les opérations de vote ont commencé pour les membres de la force publique à 7 heures du matin et vont se dérouler jusqu’à ce que le dernier électeur ait voté. Donc, nous pouvons aller dans la nuit s’il y a toujours beaucoup d’électeurs devant les bureaux de vote », a averti Henri Bouka.

A la différence du vote général, le dépouillement du vote de la force publique ne se fera pas le même jour. D’après lui, les délégués des candidats peuvent au fur et à mesure demander que soient insérées les observations qu’ils croient utiles dans le procès-verbal tout au long du vote.

« Nous nous sommes arrangés pour qu’à la fin des opérations de vote, l’urne soit scellée en présence des délégués des candidats. C’est ce que dit également la loi. Au moment du dépouillement, ils vont venir constater si le scellement n’a pas été violé. A ce moment-là, on va ouvrir l’urne et procéder au dépouillement. Je pense que la sincérité dans les procédures électorales sera strictement respectée », a-t-il conclu.

Parfait Wilfried Douniama

Légendes et crédits photo : 

Des agents de la force publique mobilisés devant les bureaux de vote ; un militaire accomplissant son droit civique/Adiac

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