Élection présidentielle : le Cidés appelle les candidats à un compromis politique pour un Congo réconcilié et apaisé

Mercredi 16 Mars 2016 - 18:19

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

À quatre jours de la tenue de la présidentielle, le Cercle d’initiatives démocratiques et sociales(Cidés), sous la direction de Destin Arsène Tsaty Mboungou et de Georges Bernard Tsika respectivement président et coordonnateur du Cides à Pointe-Noire et au Kouilou, accompagnés d’autres membres, ont entretenu le 16 mars  la population de la ville océane en vue de lancer un appel aux candidats à cette élection pour un compromis politique visant à réconcilier et apaiser les acteurs de la classe politique congolaise.

S’exprimant a l'occasion de la présidentielle, Destin Arsène Tsaty  Mboungou a expliqué que le Cidés est créé par ce qu’il a conscience que les hommes politiques congolais attisent les haines par ce que la volonté d’arriver au pouvoir de ces derniers est souvent assise sur le tribalisme et le régionalisme. Il s’agit d’une erreur grave de ces politiques de penser qu’avoir mobilisé toutes les personnes de son village ou de son département ferait le bonheur de ses  ressortissants, le bonheur d’un pays se construit avec l’ensemble des cadres de tous les départements.

«Conformément au déroulement de la campagne en cours, au lieu de concilier davantage les Congolais entre eux, certains hommes politiques aspirent être présidents de la République pour assurer la situation personnelle familiale et non assurer le développement économique du Congo ou promouvoir l’unité nationale. Apres les  nombreux soubresauts qui ont marqué l’histoire politique congolaise, la véritable démocratie ne pourra se construire avec le développement de la haine, du tribalisme, du régionalisme, de la guerre, des frustrations,  de l’injustice qui sont les véritables freins pour le développement d’un pays. L'extremisme n'a jamais été une sourced'inspiration politique, » a-t-il déclaré.

Les messages des jeunes et des femmes lus à cette occasion stipulent que le sang des Congolais a assez coulé, les Congolais ont assez versé des larmes. Aujourd’hui, une certaine peur cristallise les femmes et les jeunes Congolais, souvent les plus vulnérables en des pareils moments. Depuis un  certains moment quelques acteurs politiques se livrent à des discours parfois martiaux, renforçant ainsi chez ces derniers l’idée que le Congo se trouve au bord d’un conflit armé. Ainsi, en choisissant le Cides comme instrument de lutte contre les antivaleurs, les femmes et les jeunes ont compris très tôt que les problèmes d’un pays peuvent se régler autrement que par des conflits fratricides.

« Une campagne à l’élection prédentielle dans un pays est un moment où s’invitent les projets de société des competiteurs, afin de s’attirer la sympathie et les suffrages du souverain primaire, seul dépositaire du pouvoir. Malheureusement,  certains acteurs politiques de ce pays se livrent à des invectives et des discours qui prônent la violence, la guerre », ont ils déclaré . Le Cidés a été créé en février 2015, son siège se trouve à Pointe-Noire dans le troisième arrondissement Tié-Tié.

Séverin Ibara

Légendes et crédits photo : 

Photo 1: Tribune officielle Photo 2: Les participants à la rencontre

Notification: 

Non