ENI-Angola : accord d’extension d’un permis exploratoire offshore

Que le groupe pétrolier italien ENI ait trouvé dans les pays africains des partenaires devenus stratégiques pour l’Italie est un fait qui se donne à lire et à entendre sur tous les tons chaque semaine. Et les pays africains sont à leur tour désireux de consolider un partenariat qui leur procure bien des satisfactions dans l’affirmation de leurs priorités de développement. L’extension de la période exploratoire sur le bloc 15/06 en Angola vient en donner un signe supplémentaire.

Il s’agit d’un permis en eau profonde concernant ce bloc situé à 350 kilomètres au nord-ouest de Luanda, sur l’Atlantique, et à 130 kilomètres à l’est de Soyo. La période exploratoire venait à échéance en novembre. D’un commun accord les deux partenaires ont décidé d’étendre la zone de recherche afin, a indiqué ENI, de compléter les activités exploratoires entamées sur ce périmètre.

Forte de non know-how indiscuté en la matière, ENI souligne qu’en cas de découvertes prometteuses, l’exploitation se ferait  rapidement car elle partirait des structures déjà existantes. L’extension englobe aussi la zone voisine du bloc 15/06, celle dite de Reco-Reco qui a démontré une capacité estimée de 100 millions de barils de brut.

Pour Claudio Descalzi, administrateur délégué d’ENI, il s’agit pour le groupe d’exercer au mieux son rôle d’opérateur. « Un rôle qui requiert la combinaison d’innovations technologiques et de grande efficacité opératoire. Il s’agit d’un autre résultat important pour ENI en Angola », a-t-il affirmé.