Enjeux politiques : quarante-cinq partis officiellement reconnus

Lundi 26 Octobre 2020 - 12:45

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Le ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation vient de rendre publique la liste des partis politiques remplissant les critères pour le compte de l’année en cours. On note plus d’une vingtaine de départs et une dizaine d’entrées.

La liste des partis politiques jugés conformes à la loi en République du Congo est passée de cinquante-cinq en 2018 à quarante-cinq. Cela se justifie, entre autres, par la fusion par absorption de certains partis qui figuraient sur la précédente liste au Parti congolais du travail (PCT). Il s’agit notamment du Front patriotique de Destinée Hermella Doukaga, de l’Union des forces démocratiques (UFD) et de l’Alliance patriotique des républicains du Congo d’André Kamba. A cela s’ajoutent les annulations des récépissés, par le ministère de l'Intérieur, d’autres partis comme l’Union pour un mouvement populaire de Digne Elvis Okombi Tsalissan.

Conformément à la loi relative aux conditions de création, d’existence et aux modalités de financement des partis politiques, le gouvernement a décidé de retirer une vingtaine d’entre eux de la liste de 2018. Parmi eux, il y a l’Action pour la renaissance du Congo de Rigobert Ngouolali, l’Alliance congolaise pour la consolidation du renouveau démocratique de Martin Oyali, la Dynamique pour le développement du Congo d’Armand Mpourou, le Rassemblement pour le Congo de Stanislas Ebata-Mongo et le Parti différiste d’Alfred Bienvenu Bikouta.

Sont également concernés par cette mesure : l’Union congolaise des républiques du feu Come Mankassa, le Front uni des républicains congolais de Raymond Thimothée Mackita, le Mouvement humaniste pour la nouvelle citoyenneté de Jean Louis Fragonard. Le Parti pour la solidarité et le progrès du feu Wilfrid Anicet Pandou, l’Alliance congolaise pour l’unité et les libertés du peuple de Clotaire Dikamona, le Mouvement national des verts d’Alphonse Dinonga, le Parti pour le progrès social de Pascal Ndinga Opiero et la Dynamique pour la nouvelle éthique républicaine et de la démocratie complètent cette liste.

Des entrants

Ecartées de la liste en 2018, plusieurs formations politiques ont intégré cette liste restreinte. Il s’agit, entre autres, de l’Union patriotique pour le renouveau national de Mathias Dzon, du Congrès africain pour le progrès de Jean Itadi, du Mouvement pour l’unité, la solidarité et le travail de Claudine Munari, l’Union pour la démocratie et la République Mwinda « UDR’MA) de Guy Romain Kifoussia, du Mouvement pour les intérêts des Congolais et pour le salut de Bonaventure Mizidi et du Conseil national des républicains de Frédéric Bintsamou Ntoumi. L’on signale aussi la présence du Mouvement pour le rassemblement du peuple congolais de Sylvain Edoungatso, du Parti panafricain pour la démocratie de Nazaire Nzaou et du Congo en marche de Jean Valère Mbani, du Parti africain pour le développement intégral et solidaire d’Anatole Limbongo-Ngoka et de la Dynamique pour le développement démocratique et le progrès social de Justin Romaric Ngouampolo.

Les autres partis reconnus étant l’Union des forces vives de la nation de Jean-Michel Ebaka, le Parti pour le développement communautaire de Donatien Itoua, le Parti des centristes unis pour la démocratie et le développement durable de Giannet Louis Juvénal Hollat, le Mouvement social pour la démocratie et la paix de pascal Ngalibo et le Parti congolais écologiste et d’éthique de Jean Ebina.

Outre les départs et les entrées, le ministre Raymond Zéphirin Mboulou a confirmé la présence de plusieurs partis politiques considérés comme traditionnels dans le pays. Du PCT à l’Union panafricaine pour la démocratie sociale en passant par le Mouvement action et renouveau, le Rassemblement pour la démocratie et le progrès social, l’Union des démocrates humanistes (UDH-Yuki) et le Club 2002 PUR, la liste n’est pas exhaustive.

Pour rappel, le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation avait récemment annoncé aux responsables des partis politiques que ses services étaient en train de mettre de l’ordre dans le fichier des partis politiques, conformément à la loi relative aux conditions de création, d’existence et aux modalités de financement de ces groupements. « Il y a des partis politiques qui continuent d’exister qu’à Brazzaville et n’apparaissent qu’à l’orée des grands évènements politiques. Ceux-là, nous continuerons de les mettre de côté. Nous avons pris un arrêté, une décision qui consistera à publier, chaque année, la liste des partis politiques qui sont conformes à la loi », avertissait Raymond Zéphirin Mboulou le 22 octobre, précisant que cette démarche ne consistait pas à mettre un terme à la création des partis politiques ou à leur liberté mais à l’encadrer.

Parfait Wilfried Douniama

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