Entrepreneuriat : l’Ajoeco exhorte les jeunes à entreprendre dans le commerce

Occuper l’espace économique national et permettre aux jeunes d’entreprendre dans le commerce a dominé les échanges dirigés par le Dr Christian Didas Bongolot et Lucien Dieudonné Ngoyi, respectivement président et vice-président de l’Ajoeco.

La reconquête de l’espace économique national envahi essentiellement par les commerçants étrangers préoccupe l’Ajoeco qui, depuis quinze ans, ne cesse de multiplier des initiatives afin que le jeune opérateur économique congolais prospère aussi dans ses entreprises. Pour ce faire, des formations sont organisées à l’endroit des jeunes entrepreneurs afin de les préparer à affronter l’univers commercial concurrentiel sans oublier les nombreuses missions économiques et d’affaires à l’étranger organisées sous l’égide du ministère du Commerce et de la Chambre consulaire par exemple. Des expériences qui ont permis aux opérateurs économiques d’échanger avec leurs homologues étrangers. Toutefois, ces opportunités  ne sont offertes qu’aux opérateurs économiques légalement enregistrés par les services assermentés. « Nous demandons aux jeunes de créer d’abord leur entreprise, d’adhérer à l’Ajoeco qui, le cas échéant, peut les accompagner dans l’accomplissement de certaines formalités administratives », a rassuré Lucien Dieudonné Ngoyi.  

« Le but de création de l’Ajoeco est d’occuper l’espace économique national. Cela passe par le changement des mentalités  des jeunes. Le  jeune diplômé après sa formation ne doit pas seulement être un demandeur d’emploi mais il peut être aussi un faiseur d’emploi. Beaucoup des jeunes qui l’ont compris prospèrent aujourd’hui. Nous voulons redonner cet élan  aux jeunes à l’orée de l’installation des nouvelles institutions dans le pays », a dit le Dr Chistian Diads Bongolot.  

Cette vision a été partagée également par Didier Sylvestre Mavouenzela, président de la Chambre consulaire de Pointe-Noire qui a souhaité que les jeunes se regroupent en organisations professionnelles pour plus d’efficacité dans leur travail avant de suggérer des rencontres avec les responsables de l’Ajoeco pour une harmonisation des calendriers de travail. Tour à tour, les jeunes opérateurs économiques sont intervenus pour partager leur expérience à l’assistance. Le manque de subventions et de crédits, les tracasseries administratives, les difficultés organisationnelles et managériales ont été citées comme écueils à l’éclosion de leur entreprise.

L’Ajoeco a été créée en 2001 par des jeunes animés par la motivation et la volonté de réussir dans les affaires malgré le contexte économique de l’époque peu propice. Elle devait représenter la jeunesse économique de Pointe-Noire devant les institutions de la République. Quinze ans après, de nombreux jeunes opérateurs économiques ont réussi. Dr Christian Didas Bongolot, Lucien Dieudonné Ngoyi et  Me Anicet Balou, jeunes opérateurs économiques, ont partagé leur expérience. D’une petite affaire au commencement, ils dirigent des groupes, aujourd’hui grâce à l’opiniâtreté et la volonté affirmée de réussir. « Si le jeune d’aujourd’hui est riche, le Congo de demain sera riche »,  a conclu Christian Didas Bongolot.