Environnement : la ministre Arlette Soudan-Nonault s'entretient avec des partenaires

Mardi 16 Avril 2024 - 22:45

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La ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo (MEDDBC), a échangé, tour à tour, le 15 avril à Brazzaville, avec Gon Mayers, représentant pays du Programme alimentaire mondial (PAM); Adama Dian Barry, représentante résidente du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud); ainsi qu’avec Roger Patrick Boundja, coordonnateur national du Fonds mondial pour la nature (WWF). Au centre de ces entretiens, des questions liées à l’environnement.

Avec la ministre de l’Environnement en sa qualité de secrétaire exécutive de la Commission climat du bassin du Congo (CCBC), le coordonnateur national de WWF a fait part des informations sur les financements du Fonds mondial pour la biodiversité (GBF), relative à la seconde phase du projet Biodev 2030.  

Ces échanges ont aussi porté sur le projet de partenariat relatif au renforcement de la gestion des aires protégées transfrontalières du trinational de la Sangha. La ministre a proposé un mémorandum entre le WWF et la CCBC, le WWF et la République du Congo.

Le trinational de la Sangha, avec une superficie de 746 309 hectares, est un bien naturel du patrimoine mondial au Cameroun, en République du Congo et en République centrafricaine, inscrit en 2012 au patrimoine mondial. Ce site protège la portion la plus riche de l'écosystème de la forêt tropicale humide du bassin du Congo.

Rencontrant également la ministre de l’Environnement, le représentant du PAM a indiqué: « La perspective importante est la rencontre, les visites de courtoisie et les séances de travail. Avec la ministre, nous avons échangé sur la vulnérabilité des communautés vivant au bord du fleuve Congo ». Ce projet premiers fonds d'adaptation de la République du Congo est chiffré à dix milliards de dollars.

Pour sa part, à la sortie de l’audience, la représentante du Pnud au Congo, Adama Dian Barry, a déclaré: « Le bilan de notre portefeuille d'invention avec le ministère porte sur l'état d'avancement avec de différents dossiers. C'est une occasion pour moi de rendre officiel le programme de gouvernance environnemental sur lequel le Pnud est plongé depuis quelques temps, qui permettra au ministère de poser le socle de la gouvernance, de tout ce qui est environnement et développement durable. Il permettra d'adresser aussi bien les questions des accords internationaux qui régissent celles de climat et d'environnement, parce que vous savez que les accords de Paris font partie des accords internationaux phares dans le cadre de l'environnement ».

La diplomate onusienne a ajouté que « les accords de Paris vont permettre au Congo de se doter d'un cadre de pilotage qui gouverne en définitif tout ce qui est réduction des gaz à effet de serre et d'autres composantes seront abordées par ce programme. Ce sera tout ce qui est texte normatif lié à tout ce qui est exploitation économique durable des écosystèmes; dans le cadre de la préservation de la biodiversité, de l'exploitation rationnelle de cette biodiversité et enfin d'une composante sur tout ce qui est prévention de risque des catastrophes naturelles ».

Elle a conclu : « Nous sommes encore en train de gérer les conséquences des inondations, le relèvement post inondations dans le cadre de la mise en œuvre de la politique nationale de prévention de catastrophes naturelles. Le Congo en dispose déjà, mais il faut opérationnaliser ces politiques, avoir un plan d'action et aller sur la mise des mécanismes d'alerte précoce, faisant intervenir différents accords. C'est un document phare socle qui permettra au Congo, une fois validé, de pouvoir mettre en œuvre effectivement la vision stratégique qu'il assure dans le cadre de la gestion durable de l'environnement ».

Fortuné Ibara

Légendes et crédits photo : 

La ministre et la délégation du Pnud au Congo/Adiac

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