Environnement : limiter les activités humaines autour des aires protégées

Lundi 29 Novembre 2021 - 17:45

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Prélude à la 12édition du séminaire international sur l’évaluation environnementale en Afrique centrale, les défenseurs de l’environnement participent, du 29 au 30 novembre à Brazzaville, à un atelier de formation sur les impacts cumulatifs des projets sur les aires protégées.

Placée sur le thème « Prise en compte des impacts cumulatifs du développement sur les aires protégées lors de l’évaluation environnementale et sociale », la formation qui se tient en format hybride (Visioconférence et présentiel) est co-organisée par l’Association congolaise pour l’évaluation environnementale (ACEE) et le secrétariat pour l’évaluation environnementale en Afrique centrale (SEEAC) avec l’appui de l’Unesco.  

Cette formation a pour but d’améliorer les connaissances des participants sur la question ; analyser le cadre juridique et institutionnel de l’évaluation des impacts cumulatifs des projets sur les aires protégées ; passer en revue le processus d’EES et identifier les portes d’entrée, les défis et les enjeux de ladite évaluation ; présenter les méthodologies, les outils et les indicateurs pour faciliter l’évaluation de ces impacts.

La rencontre s’articulera autour de différents modules parmi lesquels la définition de l’EES et son rôle dans la préservation des aires protégées ; les défis et enjeux pour une bonne évaluation des impacts environnementaux liés aux aires protégées ; la démarche méthodologique et les outils concernés.

« Nous allons tous nous pencher sur le thème qui va nous occuper pendant deux jours. Après, nous enchaînerons par le séminaire international. Il nous faut tous comprendre le concept des aires protégées qui est un espace dans lequel plusieurs activités s’y mènent », a indiqué le président de l’ACEE, Louis Bibissi.

Pour lui, cette session de formation est une opportunité à saisir afin de trouver des solutions pour remédier à ces différents impacts. « Cet atelier nous permettra d’échanger sur la comptabilité de tout ce qui est impact environnemental constaté dans les aires protégées, à travers certaines activités qui s’y mènent, notamment les activités minières, pétrolières, forestières, industrielles. Elles génèrent des impacts qu’il nous faut analyser afin d’y remédier », a expliqué Louis Bibissi.

Réunissant les représentants des ministères de l’Environnement, du Tourisme, de l’Economie forestière ; des pouvoirs publics, des organismes partenaires ; des organisations de la société civile, les participants pourront à cette occasion poursuivre et approfondir les échanges pour une meilleure consolidation de leurs capacités en la matière.

Notons que la 12e édition du séminaire international sur l’évaluation environnementale en Afrique centrale se tiendra du 1er au 2 décembre dans la capitale congolaise sur le thème « Évaluation environnementale et sociale et préservation des aires protégées : promouvoir les solutions basées sur la nature ».

 

 

Gloria Imelda Lossele

Légendes et crédits photo : 

Les participants à l’atelier de formation/ Adiac

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