Environnement : six journalistes congolais formés aux enjeux liés à la protection de la faune

Précisant le bien-fondé de la formation, l’ambassadeur des Etats Unis, Eugene Young Remarks, a spécifié que les journalistes sont nécessaire pour informer, éduquer et avertir le public des dangers qui se présentent devant lui, surtout sur la dégradation et la destruction de l'environnement. C’est pour quoi, a-t-il dit, ces derniers ont intérêt à bénéficier de ce genre de formation.    

« La protection de l’environnement, et particulièrement de nos précieuses ressources naturelles du bassin du Congo, est l’une des priorités du gouvernement américain et de notre mission ici à Brazzaville, comme le souhaite le président Joe Biden. Car, les efforts pour le climat sont actuellement plus urgents que jamais et le président de la République du Congo, Denis Sassou N’Guesso, est d’accord avec cette idée », a déclaré le diplomate américain.   

Appréciant cette initiative qu’elle a jugée louable, la ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonaulth, a exhorté les initiateurs de ce projet de formation financé par l’ambassade les Etats-Unis à intégrer, dans le prochain module, la notion de biodiversité. Cette thématique, selon elle, n’est pas comprise et bien assimilée par la population alors que la protection de l’environnement et de la faune sauvage s’amplifie dans les pays et est au centre des discours actuels. Cela se justifie par le fait que les autorités au plus haut niveau attirent l’attention de la communauté internationale sur la nécessité de conserver la biodiversité et de protéger l'environnement.

Remerciant le diplomate américain pour cette formation, l’un des heureux récipiendaires a reconnu que c’est grâce à ce projet qu’ils ont reçu une formation d’appoint leur permettant de comprendre les enjeux et l’importance de protéger l'environnement.

« L’expérience que nous avions eue sur le terrain, notamment dans  la forêt équatoriale, dans la rivière Sangha et sous la pluie, en minimisant les piqûres des moustiques et autres insectes tout en bravant la peur liée à la présence des éléphants, des buffles et gorilles sans oublier les braconniers, est désormais pour nous un atout pour notre métier de journaliste reporter », a-t-il ajouté.