Environnement : une formation sur le partage de bénéfices issus de Caco Redd+

Mercredi 26 Novembre 2014 - 18:45

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Le cadre de concertation des organisations de la société civile et des populations autochtones sur la Redd+ (Caco-Redd) organise une formation du groupe de travail sur le partage de bénéfices du 25 au 27 novembre à Brazzaville.

L’objectif est de partager les expériences internationales relatives au partage de bénéfices liés à la Reed+ et à la gestion des ressources naturelles avec une recherche sur le niveau national et son interaction avec le niveau local. Outre celui-ci, cette formation vise à améliorer la compréhension et les capacités d’analyse des membres du groupe de travail sur le partage de bénéfices, à préparer les membres du groupe à mener les consultations auprès des communautés locales et autochtones. 

La rencontre est organisée avec l’appui financier de l’European forest Institute. Elle se situe dans le contexte du développement de la stratégie nationale Redd+, prévue pour fin 2014, et du développement d’un programme de réduction d’émissions de gaz à effet de serre dans le cadre du Fonds carbone.

Les travaux de cette formation ont été ouverts par le chef de cellule juridique de la coordination nationale Redd+, Arnaud Kiesse. Il regroupe les participants venus des départements de la Lékoumou, la Sangha, la Likouala, des facilitateurs de Caco Redd+, le représentant de la coordination nationale Redd et un formateur venu du Cameroun. Les enseignements seront fondés sur le Redd+, l’état d’avancement du processus Redd au Congo, les outils et la méthodologie de mise en œuvre de Redd+, des discussions sur le partage de bénéfices au niveau international, le partage de bénéfices dans le cadre de Redd+ au Congo, la méthodologie de collecte de données dans le cadre du partage de revenus ainsi que les travaux de groupe.

Le facilitateur de Caco Redd+, Maixent Agnimba Emeka a relaté l’historique du Redd+ et donné sa définition. L’orateur s’est appesanti sur la réduction d’émission de gaz à effet de serre, le changement climatique, les secteurs qui contribuent à l’augmentation de cet effet de serre ainsi que la transformation de la forêt naturelle en forêt d’usage, autres forêts pour parler de la dégradation, la déforestation et la gestion durable.

À l’ouverture des travaux, le chef de cellule juridique de la coordination nationale Redd+, Arnaud Kiesse a encouragé les participants à discuter sur la question du partage des bénéfices parce que la coordination nationale est en possession du projet du rapport final sur le Redd+. Selon lui, cette société civile est appelée à apporter sa contribution dans ce rapport. «La société civile a une part primordiale pour la Redd+ car le processus Redd+ n’est pas seulement du gouvernement. Il  nécessite un apport mais participatif et largement inclusif», a-t-il conclu.

Lydie Gisèle Oko

Légendes et crédits photo : 

La société civile en formation