Etats-Unis : Joe Biden plaide pour l'aide étrangère

« Lorsque nous investissons dans le développement économique des pays, nous créons de nouveaux marchés pour nos produits et réduisons la probabilité d'instabilité, de violence et de migrations massives. Lorsque nous renforçons les systèmes de santé dans les régions éloignées du monde, nous réduisons le risque de futures pandémies qui pourraient menacer notre population et notre économie », a déclaré le président américain dans son discours au Département d'Etat. « Lorsque nous défendons l'égalité des droits des personnes du monde entier, des femmes et des filles, des personnes LGBTQ, des communautés autochtones et des personnes handicapées, des personnes de toutes origines ethniques et religions, nous nous assurons également que ces droits sont protégés pour nos propres enfants ici, en Amérique. L'Amérique ne peut plus se permettre d'être absente sur la scène mondiale », a-t-il martelé.

Joe Biden : « Plus de ligne claire entre la politique étrangère et la politique intérieure »

Joe Biden a aussi évoqué la nécessité de placer les « familles de travailleurs américains » au cœur des décisions de politique étrangère, affirmant qu'il n'y avait « plus de ligne claire entre la politique étrangère et la politique intérieure ». Il a également décrit ses objectifs politiques, y compris une réponse au coup d'État au Myanmar, de nouvelles mesures pour faire face à la crise au Yémen et un nouvel effort pour « revigorer » le leadership mondial américain sur les questions LGBTQ.

Après quatre ans d'administration Trump, où les budgets d'aide étrangère étaient des batailles constantes et le retrait des États-Unis de nombreuses organisations internationales, Joe Biden prend un ton différent, affirmant l'importance de la diplomatie et du développement dans son administration. Il a déclaré aux employés du Département d'État qu'il les valoriserait et les responsabiliserait - pas pour les « cibler ni les politiser ». C'était un message fort vis-à-vis de la nation américaine après le mandat de Donald Trump.