Fête

Disons-le ici même sans l’ombre d’un doute : le soixante et unième anniversaire de l’indépendance du Congo, que nous célèbrerons dimanche, se déroulera dans une ambiance festive et détendue dont chacun de nous, où qu’il vive sur le territoire national, profitera à plein. Ceci alors même que la pandémie du coronavirus n’est pas encore vaincue et que, de ce fait, nous devons tous respecter les mesures prises par les pouvoirs publics afin d’en éviter l’expansion meurtrière.

Si nous énonçons aujourd’hui ce pronostic, c’est d’abord parce que notre pays a consolidé dans la paix et la sérénité sa gouvernance lors de l’élection présidentielle qui a renouvelé, le 21 mars dernier et pour cinq ans, le mandat du président Denis Sassou N’Guesso. C’est ensuite parce que ce vote massif en faveur du chef de l’Etat a aussitôt été suivi par la mise en place d’un gouvernement rajeuni et actif que dirige le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, et qui va devoir traduire en actes sans délai les engagements pris tout au long de sa campagne électorale par la plus haute autorité de l’Etat.

Si nous énonçons ce pronostic au risque d’être accusés de complaisance envers la nouvelle équipe ministérielle, c’est enfin parce que les feux rouges économiques, financiers, sociaux élevés sur la route nationale se mettent lentement mais sûrement au vert. Avec une progressive mais précise remise en ordre des finances publiques, une lutte claire contre les antivaleurs qui gangrènent notre société comme celle de la plupart des pays émergents, un intérêt croissant et manifeste des investisseurs pour notre pays qui s’impose comme l’un des plus stables, sinon même le plus stable de l’Afrique centrale.

Oui, ce 15 août 2021 va se dérouler, dans les meilleures conditions possibles avec au cœur de la grande fête nationale, le traditionnel défilé, à Brazzaville, des forces de l’ordre – armée, gendarmerie, police – sur lesquelles repose la paix intérieure que nous avons su restaurer il y a deux décennies au sortir des guerres civiles de 1997 et 1998. En paix avec lui-même, bien décidé à avancer sur la voie du progrès économique et social, soutenu de façon claire par les Grands de ce monde, le Congo, notre Congo, peut vivre heureux ce grand moment.

Que chacune et chacun d’entre nous se préparent donc à le vivre avec les siens en remerciant le ciel de nous avoir aidés à surmonter les obstacles qui se dressaient sur notre route.