Fêtes de fin d’année: Festoyer oui ! Mais pas d'abus d’alcool

Vendredi 28 Décembre 2018 - 12:47

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C’est la période de fêtes de fin d’année. Les gens s’activent pour faire des emplettes et des provisions de boissons, notamment alcoolisées, qu'ils vont boire à bouche que veux-tu à l’occasion, oubliant les effets désastreux de l’alcool sur la santé humaine, effets devenus un véritable problème de santé publique.

Les mentions « A consommer avec modération » ou « Tout abus d’alcool est dangereux » qu’on peut lire sur les affiches publicitaires relatives aux boissons alcoolisées ou sur les vignettes de bouteilles sont assez éloquentes. Bon nombre de personnes ont des problèmes médicaux, psychologiques ou sociaux à cause de la consommation abusive de l’alcool.

L’intoxication chronique de l’alcool est, en effet, à l’origine d’une forte mortalité due au cancer, à l’hépatopathie, l’atteinte du système nerveux central ou périphérique, ainsi qu’à la maladie cardiovasculaire. La consommation chronique de l’alcool est source de nombreux dysfonctionnements organiques importants. Les plus graves touchent le foie et endommagent ses cellules, rendant ainsi possible un cumul de graisse. Ce qui, à la longue, provoque une stéatose du foie, une hépatite, une cirrhose ou un cancer du foie.

Une régulière consommation d’alcool augmente la teneur en fer dans le sang, provoquant ainsi des dommages hépatiques, lesquels peuvent être constatables chez l’enfant ou l’adolescent. L’abus accroît également le risque de cancer du pancréas. La peau et les vaisseaux sanguins n’étant point épargnés.

L’alcool excessivement consommé provoque aussi une maladie inflammatoire de la peau appelée psoriasis. A noter qu’une consommation modérée met les gens à l’abri de graves lésions organiques au niveau du cerveau et des maladies psychiques comme la dépression ou la psychose. En matière de circulation routière, l’alcool est l’un des facteurs majeurs des cas d’accident constatés dans le monde. Donc beaucoup de modération avec l’alcool pour ne pas passer du plaisir à la dégénérescence, voire au trépas, surtout qu’il est imprudent d’en habituer les enfants.

Aubin Banzouzi

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