Fidèle Padi : « Ce match a été très disputé et la différence ne s’est faite que d’un point face à un grand champion »

Les Dépêches de Brazzaville : Président, cette médaille d’argent, la première du Congo durant ces Jeux, vous laisse quel sentiment ?

Fidèle Padi : C’est évidemment une belle médaille, même si la déception est présente puisque Chabrol Binguila est champion d’Afrique en titre. Ce match a été très disputé et la différence ne s’est faite que d’un point face à un grand champion.

LDB : Votre athlète, Chabrol Binguila, vous rejoint désormais à la section pétanque du CPGOS…

F.P : Oui, le président du CPGOS vient de lui annoncer cette bonne nouvelle. Ça lui permettra de s’entraîner dans les structures aménagées de Total. C’est très positif, tant pour Chabrol que pour notre discipline.

LDB : D’un point de vue plus général, quel bilan dressez-vous pour votre discipline durant ces Jeux africains ?

F.P : Il y a une forte déception venant des triplettes, puisque nous avions des ambitions réalistes d’arriver sur le podium. Finalement, les deux équipes engagées se sont arrêtées au stade des quarts de finale. On a notamment manqué de réalisme dans les fins de parties, ce qui est fatal à ce niveau-là, surtout que le plateau était vraiment relevé avec des  équipes de très grande valeur. Mais bien évidemment, la médaille d’argent de Chabrol rend le bilan globalement positif pour l’équipe de pétanque qui participe au succès du Congo dans ces Jeux.

LDB : Quel sont les enseignements à tirer pour la suite ?

F.P : Je reste positif pour la suite et je maintiens ma confiance en cette équipe, même s’il faudra certainement y ajouter du sang neuf pour la rendre encore plus compétitive. Nous allons procéder à un recensement des meilleurs dans toutes les ligues.

LDB : Quelles sont les prochaines échéances pour le Congo ?

F.P : En juin prochain, nous irons à Tahiti pour la Coupe du monde puisque nous sommes qualifiés en triplette et en tir de précision. Ça nous laisse huit mois pour nous préparer. Mais il faut que les moyens suivent, car nous sommes vraiment les parents pauvres du sport congolais. J’en appelle à nos autorités pour nous soutenir davantage, car nous avons des boulistes talentueux. La pétanque ne coûte pas chère, mais nous devons pouvoir partir en stage dans les meilleurs pays pour progresser.