Force publique : des militaires formés en Génie travaux

Lundi 20 Octobre 2014 - 15:15

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Le directeur général de l’école de Génie travaux, le commissaire colonel Séraphin Hilaire Okoko a émis le souhait de voir son école monter en puissance dans le domaine des matériels, des infrastructures, de la formation et sur le plan intellectuel.   

Le colonel Séraphin Hilaire Okoko s'est ainsi exprimé, le 18 octobre, à l’académie militaire Marien-Ngouabi, à l’occasion de la rentrée académique 2014-2015, de l’école de Génie travaux. Une cérémonie marquée par l’historique de l’école, la présentation des différents stages, le bilan des activités réalisées par cet établissement de formation militaire et  l’exhortation du directeur général de l'établissement le commissaire colonel, Séraphin Hilaire Okoko aux apprenants. Le directeur des études et de la formation de l’école de Génie travaux, le lieutenant-colonel, Thierry Pellissier a quant à lui annoncé qu'en cette année 2015, l’école  accueillera plus de deux cents stagiaires.

Et, la formation proposée porte notamment sur la division d’application destinée aux officiers subalternes, le certificat technique d’études bâtiment infrastructure opérationnel, Terrassement,  Certificat technique d’études engin public et celui du bureau d’étude.

Outre ces filières, l’école envisage de créer les cours des capitaines ; senser à donner des formations dans le domaine de la dépollution et de déménagement, ouvrir la filière eau et énergie ainsi qu’inscrire dans leur programme, l’apprentissage de la langue anglaise. Dans son allocution, le directeur général de l’école de génie travaux, le commissaire colonel Séraphin Hilaire Okoko a exhorté ses apprenants d’enrayer la tendance à la paresse; à la tentation d’oublier la limite à ne pas franchir entre leurs ambitions personnelles et la surmorale de l’honneur qui conditionne l’amour de la patrie et des forces armées. Le projet éducatif de l’école de génie travaux repose sur quelques fondements dont celui lié à la globalité et de l’éducation militaire question de faire bénéficier des savoirs traditionnels des armées en matière de management.

Le fondement sur la globalité se traduit, dit-il  par la formation professionnelle; l’évaluation comportementale afin de garantir un savoir-faire; une communauté de lieu pour apprendre à vivre ensemble, un accompagnement social individuel pour construire un projet d’avenir. Celui de l’éducation militaire quant à elle, se traduit par la transition entre la cellule familiale et la prise d’indépendance ; l’apprentissage de la vie en collectivité ; le sens des valeurs et du bien commun ainsi que la motivation et la rigueur dans le travail et le respect des autres. Il a  enfin prévenus les différents apprenants ( officiers; sous-officiers et militaires de rang) qu’au cours de leur formation, ils pourront rencontrer des difficultés d’ordre organisationnel, technique et logistique.

Aux formateurs, au personnel d’encadrement et du service général le directeur des études a affirmé que: « dans toute activité humaine, on ne peut réussir une entreprise ou conduire à bon port une action si l’on n’a pas d’une part l’esprit de méthode et d’autre part l’esprit d’épargne et de sacrifice ».

Lydie Gisèle Oko

Légendes et crédits photo : 

photo: les apprenants lors de la rentrée académique (crédit-adiac)