Force publique : trente-trois gendarmes promus aux grades supérieurs à Brazzaville

Jeudi 7 Janvier 2016 - 18:45

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

La cérémonie de port d’insigne de grade des promus du premier trimestre 2016, s’est déroulée le 6 janvier à l’Ecole de gendarmerie nationale de Bifouiti, sous l’autorité du commandant de la gendarmerie national, le général Paul Victor Moigny

Parmi les trente-trois promus, on note huit officiers supérieurs dont un colonel, un lieutenant-colonel, six commandants, quinze officiers subalternes (sept capitaines et huit lieutenants), dix sous-officiers (un adjudant-chef, quatre adjudants, trois maréchaux de logis-chefs et deux sergents chefs). Promu au grade de colonel, Albert Matsounga pense qu’il faut être travailleur, conformément aux instructions de la hiérarchie de la gendarmerie, et avoir des diplômes. « J’ai attendu longtemps ce moment, je remercie le commandement pour m’avoir choisi parmi plusieurs pour passer au titre du premier trimestre 2016 », s’est-il réjoui.

Même son de cloche du côté du lieutenant-colonel Éric Benda qui estime qu’il n’y a pas un secret particulier. D’après lui, l’élévation à tout grade obéit à trois critères qui sont l’ancienneté dans le grade antérieur, la discipline et le diplôme exigé. « Il faut se reposer sur trois piliers dont la discipline, l’obéissance aux ordres des chefs. Accouplé à cela, la détermination et l’amour du travail bien fait afin de donner une grande satisfaction à la chaîne hiérarchique. Il y a aussi la disponibilité ; il faut être prêt à servir la République partout où besoin sera et quelles que soient les conditions psychologiques et matérielles », a expliqué le diplômé d’état-major et des hautes études en stratégie, défense, sécurité et gestion des conflits. 

Présidant la cérémonie, le commandant de la gendarmerie nationale a rappelé que le port d’insignes de grade est un grand rendez-vous du mérite et de la récompense. Car, dans le métier des armes, le mérite est, a indiqué le général Paul Victor Moigny, la voie royale qui conduit à l’élévation. « Il n’y en a pas une autre, il n’en déplaise à ceux qui pensent que les chemins de traverse qu’ils empruntent devraient les emmener à l’élévation. Le commandement de la gendarmerie nationale puisera de toute la fermeté nécessaire pour décourager ce genre d’attitudes et promouvoir l’ardeur au travail », a-t-il menacé.

Une cérémonie récompense parce que le commandement n’a jamais, a-t-il insisté, perdu de vue ces hommes et ces femmes qui donnent le meilleur d’eux-mêmes, dans les unités et les états-majors, pour le succès de cette composante de la force publique. Ceci pour le bien-être des populations sur toute l’étendue du territoire national. S’adressant à ceux qui n’ont pas bénéficié de cette grâce au premier trimestre, Paul Victor Moigny a rappelé que les avancements obéissaient à des critères objectifs et à des contraintes administratives et financières auxquelles l’institution est soumise.

Pas de promus au grade sous-lieutenant au premier trimestre

Le commandant de la gendarmerie a, par ailleurs, rappelé aux sous-officiers supérieurs en attente de la formation pour le grade de sous-lieutenant, que désormais, pour aller au franchissement, il faudrait passer deux textes fondamentaux. Le premier au niveau interne et le second qui sera organisé par la direction générale des ressources humaines, les mettra aux prises avec  les éléments des Forces armées congolaises. Ceux qui passeront ce deuxième palier iront en formation pour sortir sous-lieutenant. « Donc, chacun doit s’armer en conséquence pour être le meilleur et mérité également pour qu’il soit retenu pour franchir et pour pouvoir prétendre à l’avancement au grade de sous-lieutenant », a-t-il précisé.

Le général Paul Victor Moigny a enfin rappelé aux gendarmes présents à cette cérémonie les grandes lignes des orientations du chef suprême des armées, à l’occasion du traditionnel réveillon d’armes de fin d’année. « Les hautes orientations édictées par le chef suprême des armées sont, à notre avis, d’une pertinence remarquable et doivent nous permettre réellement de relever le défi que nous imposent cette année et cette conjoncture internationale. Nous n’avons pas le droit de nous cantonner sur les succès antérieurs. Notre devoir est de commencer dès à présent à poser les jalons des succès futurs. Ce ne sont pas des enjeux qui manquent en 2016, qui est une année électorale », a-t-il conclu.

 

 

 

 

Parfait Wilfried Douniama

Légendes et crédits photo : 

le commandement posant avec les huit officiers supérieurs promus; Paul Victor Moigny congratulant le colonel Albert Matsounga; crédit phot Adiac

Notification: 

Non