Forces armées congolaises : le chef d’état-major général évalue la capacité opérationnelle de l’unité de police constituée

La visite a eu pour objectif de tester la capacité opérationnelle de cette Unité de police constituée (UPC) destinée à participer à la mission de sécurité de l’ONU à Bangui (RCA), la Minusca. Pour remplir son contact opérationnel, l’UPC qui renferme en son sein près de 140 éléments – policiers et gendarmes, optimise la préparation opérationnelle de ses forces.

La préparation opérationnelle s’appuie sur le principe de réalité et se traduit par des choix clairs : tester individuellement le candidat à un certain nombre d’exercices comme le tir et la capacité à s’exprimer. La mise en condition et l’effort sont portés là où cela est nécessaire. De manière générale, il s’agit de se préparer à toutes les missions de sécurité qui peuvent être demandées à une unité de police, à savoir : la sécurité des personnes et des biens ; être capable notamment de gérer les crises du type émeute, trouble, etc. De participer aussi à la protection du personnel de l’ONU et des populations.

« Le départ de cette unité en préparation devra intervenir dans les deux mois à venir. Sa mission est, entre autres, d’aider à la stabilisation de la Centrafrique et pour ce qui est spécifiquement de l’UPC, il s'agira de participer avec d’autres pays, aux côtés de la police et la gendarmerie centrafricaine, à la sécurité principalement de la ville capitale Bangui », a expliqué le commandant en second de la gendarmerie nationale, le colonel Bellarmin Ndongui.

« Les missions des Nations unies ont une durée d’une année, c’est-à-dire, à chaque fois au terme d’une année, nous mettons en place une nouvelle unité de police constituée. Ce n’est pas très loin, dans les mois qui suivent, nous aurons une nouvelle unité ici en formation pour préparer la relève de l’année prochaine », a-t-il poursuivi.

Signalons qu’en 2010, la police et la gendarmerie congolaises ont déjà été partie prenante dans un premier temps de la mission de la CEEAC  appelée  MICOPAX. Ensuite, en 2012, elles ont intégré la mission de l’Union Africaine devenue MISCA qui s’est terminée à la fin de l’année passée pour céder la place depuis septembre 2014 à la mission des Nations unies autrement appelée MINUSCA.

Pour rappel, la formation de l'UPC est supervisée par les instructeurs congolais, en collaboration avec les instructeurs français.