France /Afrique : François Hollande met fin à l’opération Sangaris et poursuit l’opération Barkhane

Jeudi 14 Juillet 2016 - 20:40

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

A la veille du 14 juillet, le président français François Hollande  s’est rendu au ministère de la Défense pour rendre hommage aux armées où il a annoncé le déploiement d’avions pour lutter contre l’Etat islamiste (EI), la fin de l’opération Sangaris en Centrafrique et la poursuite de l’Opération Barkhane au Sahel.

Au cours de son allocution, François Hollande a annoncé de nouveaux déploiements pour lutter contre l’EI en Irak, l’automne prochain. « Nous allons encore intensifier le concours de l’armée de terre pour soutenir les Irakiens dans la perspective de la reconquête de Mossoul », a-t-il dit.

François Hollande a  également plaidé en faveur du renforcement de l’Europe de la défense. ; « Nos amis allemands y sont prêts ; Nous pourrons donc porter ensemble cette initiative », a-t-il soutenu, afin de « faciliter les engagements de l’Union européenne à l’extérieur de ses frontières et pour renforcer la sécurité chez nos partenaires et de nos voisins », a-t-il expliqué.

Puis, il a annoncé la fin de l’opération Sangaris en Centrafrique malgré le regain de tensions. « En octobre prochain, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, se rendra en Centrafrique pour prononcer officiellement la fin de l’opération Sangaris », a déclaré le chef de l’Etat.

Expliquant : « décider d’une intervention sur un théâtre d’opérations est une grande responsabilité ; mais savoir clore une opération extérieure est également un enjeu majeur. Ne pas le faire trop vite, trop tôt, ne pas le faire trop tard. Et c’est pourquoi nous en avons décidé aujourd’hui ».

Sur les 2000 soldats français en Centrafrique, ils ne sont plus que 350 hommes. La France passe ainsi la main à la mission des Nations unies en Centrafrique (Minusca : 12 000 hommes), dont le président congolais Denis Sassou N'Guesso a renouvelé récemment son soutien. Ce départ inquiète les partisans de la paix.

La France va, cependant, maintenir son dispositif Barkhane. Car les « actions engagées portent leurs fruits, Serval a été un succès ; Barkhane, qui lui a succédé continue de maintenir la pression sur les groupes armés et facilité- et c’est une tâche délicate – le processus de réconciliation entre les Maliens », a souligné François Hollande.

Noël Ndong

Notification: 

Non