Gestion forestière: la Banque mondiale entend renforcer son partenariat avec le Congo

Cette rencontre a permis au ministre Henri Djombo et son invité, d’évaluer le niveau de leur coopération et d’envisager d’autres perspectives en matière de gestion des forêts, la mise en œuvre des recommandations de l’Union africaine notamment sur le braconnage et l’exploitation illicite de ressources forestières.

Pour la BM, l’urgence est de garder à vue les piliers de la coopération Congo/BM. « Ces piliers de coopération concernent entre autres le projet forêt et diversité économique et la réduction de l’émission de gaz à effet de serre, les investissements dans le domaine forestier, ainsi que la lutte contre le braconnage et l’exploitation illicite de ressources forestières » qu’il y a lieu de mettre en œuvre, a confié Djibrilla Issa.

Le Congo qui s’est résolument engagé à combattre le braconnage et le commerce illicite de bois et d’autres ressources de la forêt, explique le fonctionnaire international, a mis en place sa propre stratégie nationale, afin de donner suite à la Conférence internationale dédiée à la lutte contre le braconnage d’avril dernier à Brazzaville.  « Nous avons vu dans quelle mesure nous pouvons appuyer la République du Congo à mettre en œuvre sa propre stratégie », a-t-il déclaré.

 « Les financements sont déjà disponibles… »

Aussi, le membre du gouvernement et son hôte ont-ils évoqué la participation attendue du Congo à la conférence internationale sur le climat (Cop21).  « Il est important que le Congo s’active dans la préparation de cette rencontre, car il a beaucoup de choses à montrer en matière de développement forestier et durable.  Nous ne sommes pas la seule institution à partager cet avis, il y a également les autres partenaires techniques et financiers qui appuient le Congo comme la Banque africaine de développement et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) », a dit Djibrilla.

Afin de parvenir à cette fin, tous les partenaires ont décidé de la mise en place d’une synergie ou coordination entre les différents partenaires techniques et financiers qui appuient la République du Congo. « Ce qui est fondamental c’est qu’en la matière, le ministre Henri Djombo a souhaité que la BM  joue le rôle de chef de file », a fait savoir le représentant de l’institution bancaire au Congo. En témoigne son engagement à soutenir le projet Red+, puisque confie-t-il, « les financements sont déjà disponibles et nous sommes en train de travailler pour mobiliser les ressources complémentaires ».

Selon les chiffres officiels, l’appui financier global de la BM en faveur du Congo orienté aux différents projets énumérés et d'autres en cours d'élaboration, est évalué à quelque 435 millions de dollars.