Gouvernance : le Système des Nations unies au Congo a investi plus de 14 milliards FCFA en 2020

Pour finaliser puis valider le rapport annuel dont les résultats rapportant aux effets du Plan cadre des Nations unies  pour  l'aide au développement (UNDAF), un atelier est organisé du 16 au 17 décembre à Brazzaville. Cette réunion permettra également aux participants de planifier l’année 2021, en s’assurant de l’alignement avec les priorités nationales définies dans le Plan national de développement (PND) 2018-2022.

Les trois futurs programmes conjoints du Système des Nations unies qui portent sur les appuis : aux populations autochtones pour l’accès aux services de bases ; au relèvement face à la covid-19 et contre les effets liés aux changements climatiques, y compris les catastrophes naturelles, feront également l’objet des discussions avec la partie nationale.

« Cet atelier est l’occasion privilégié pour le gouvernement et le Système des Nations unies d’apprécier les progrès accomplis dans la réalisation des objectifs communs en 2020. C’est aussi une opportunité pour tirer des enseignements utiles et de proposer des mesures correctives permettant d’améliorer la coordination des actions sur le terrain », a déclaré Joanne Pindera, chef de bureau du coordonnateur résident du Système des Nations unies au Congo.

Cette dernière a, en outre, réitéré l’engagement de l’ensemble du système onusien à accompagner toutes les initiatives, de nature à promouvoir la consolidation de la paix, la cohésion sociale et le développement durable.

Intervenant au nom de la ministre du Plan, le directeur général du partenariat au développement, Aimé Blaise Nitoumbi, a rappelé que l’année finissante a été entachée par la pandémie. « Les partenaires nous ont accompagnés tant dans la riposte sanitaire que dans l’impact socio-économique. Nous avons également continué notre chantier relatif à la mise en œuvre des objectifs de développement durable », a-t-il relevé.

« Pour 2021, nous nous inscrivons dans la continuité. Nous espérons réunir les ressources nécessaires pour poursuivre nos actions liées au développement du capital humain, la diversification de l’économie et de la gouvernance, trois piliers du PND 2018-2022 », a poursuivi Aimé Blaise Nitoumbi.

Rappelons que tous les plans cadres qui couvrent la période 2020-2024 s’établissent autour de plus de cent dix-neuf milliards FCFA. Les Nations unies rassurent apporter 11% de ce financement. « Nous avons près de 95 milliards FCFA à mobiliser sur quatre ans. Le financement se mobilise selon le contexte qui s’offre à nous », a conclu le directeur général du partenariat au développement au ministère du Plan.