Impact social du projet Inga III : le ministre Kapandji rassure la population du Bas-Congo

Jeudi 5 Septembre 2013 - 20:59

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Le projet Inga III occasionnera la création de 6 000 et 7 000 emplois pendant les travaux de construction et de 500 à 1000 emplois permanents pendant la période d’exploitation.

Le gouvernement de la RDC a récemment informé la population riveraine de la province du Bas-Congo des dispositions prises pour atténuer les impacts environnementaux et sociaux liés au projet de construction de la centrale hydroélectrique d’Inga III. Ce contact a également permis au ministre des Ressources hydrauliques et électricité, Bruno Kapandji Kalala, de rassurer ses interlocuteurs de l’impact social positif dudit projet exprimé en termes de création d’emplois et d’entreprises dans la province côtière.

L’atelier sur la validation des termes de référence relatifs à l’évaluation de l’impact environnemental et social du projet d’exploitation du site hydroélectrique d’Inga a été conjointement animé par les ministres Bruno Kapandji, Bavon N’Samputu (Environnement, conservation de la nature et tourisme), et Robert Mbuinga (Affaires foncières). Il avait notamment pour objectif de recueillir les avis et commentaires et enrichissements de la population sur les douze termes de référence préparés pour identifier et atténuer les impacts environnementaux et sociaux du projet Inga III.

Selon le ministre Kapandji, le projet Inga III occasionnera la création de 6 000 et 7 000 emplois pendant les travaux de construction et de 500 à 1000 emplois permanents pendant la période d’exploitation. En plus, a-t-il dit, le canal de Bundi va constituer un vivier naturel avec beaucoup plus de poissons que le fleuve ne donne aujourd’hui. « Si les aspects techniques, institutionnels, économiques, financiers intéressent le promoteur du projet et les bailleurs de fonds, les aspects sociaux et environnementaux quant à eux intéressent particulièrement les bénéficiaires de ce projet situé en grade partie dans la province du Bas-Congo », a-t-il déclaré.

Le ministre des Ressources hydrauliques et électricité a, en outre, fait part de la détermination du chef de l’État et de son gouvernement de construire le grand Inga, en commençant par sa première phase, Inga III basse chute pour une puissance de 4.800 mégawat grâce au canal d’amenée situé dans la grande vallée de la Bundi. Ensuite, a-t-il ajouté, il sera question d’ériger un barrage unique qui sera équipé en six phases. « En décidant de construire grand Inga maintenant, le gouvernement de la République sous le leadership du président  de la République, veut tirer profit de ce don de Dieu avec ses 44.000 MW de potentiel énergétique, pour jeter le vrai fondement du développement industriel et de la promotion humaine de notre pays et de l’Afrique », a-t-il précisé.

Quant au ministre de l’Environnement, Bavon Samputu, il a montré l’importance de l’implication de la population et de toutes les couches sociales pour évaluer les impacts négatifs dans la mise en œuvre du projet. Il en a appelé à la réflexion collective, à la concertation, à la préparation des réponses et à la conception des solutions techniques, juridiques, sociales, économiques qui corrigerons de façon juste et équilibrée les impacts ou effets à court, moyen  et long terme.

Robert Mbuinga a rappelé la disposition réglementant le droit foncier, la propriété exclusive de terre appartenant à l’État et la jouissance de cette dernière à la population, mettant ainsi en garde les personnes qui occupent illégalement les installations qui abritent les infrastructures  électriques. Le ministre s’est appesanti sur la faculté reconnue à l’État de se réapproprier la terre pour l’intérêt général, et ce après indemnisation de la population.

Jeannot Kayuba

Légendes et crédits photo : 

Photo 1: Bruno Kapandji lors d'une visite de travail à Paris Photo2: Photo de famille des participants à l'atelier de Matadi