Infrastructures : démarrage de la construction du complexe sportif de Kintélé

Les travaux de construction du complexe sportif de Kintélé coûteront à l’État congolais environ 379,845 milliards FCFA. Cette somme est répartie en trois parties : les travaux des infrastructures sportives et des voies et réseaux divers, confiés à l’entreprise China Stade Corporation and Equipement company : 220.916.882.890 FCFA ; les bâtiments administratifs attribués à la société Zhengwei Technique Congo : 9.730.559.151 FCFA ; et les douze bâtiments du village olympique ont été confiés aux entreprises Zhengwei et Syno-Hydro : 61.897.616.872 FCFA.

Couvrant une superficie de 80,43 hectares dont 20 pour voiries et parking, ce complexe comprend un stade de 60.055 places assises avec une tribune périmétrale à trois étages, entièrement couverte ; un palais des sports de 10.140 places ; un centre nautique de 2.028 places et des bâtiments classiques pour un hôtel ainsi qu’un village olympique composé de douze bâtiments R+3 qui a été délocalisé sur le site de l’Université Denis-Sassou-N’Guesso. Présentant la fiche technique de cette infrastructure sportive, la première du genre au Congo, le ministre à la Présidence de la République, chargé de l’Aménagement du territoire et de la Délégation générale aux grands travaux, Jean-Jacques Bouya, a rappelé que les travaux qui ont débuté le 11 avril 2013, étaient avancés. « Le chronogramme de réalisation suit son cours et l’évolution des travaux se présente ainsi qu’il suit : installations sportives, 55% ; palais des sports; 55% ; installations extérieures ou annexes; 50% ; mûr de clôture; 65% ; village olympique; 20% », a-t-il annoncé. Il a rappelé par ailleurs que ces travaux, toutes composantes intégrées, sont contrôlés par la société française d'ingénierie conseil Socotec international.

Le stade (haut de plus de 50m, soit l’équivalent d’un immeuble de quatorze étages) offre un terrain de football de 105m x 60m tapissé de gazon naturel ; une piste d’athlétisme de 400m munie de huit couloirs ; des aires de lancer marteau, disque, javelot, saut à la perche, saut en longueur, triple-saut et rivière steeple. Il dispose aussi des installations annexes suivantes : un bassin d’échauffement et un bassin de plongeon, un terrain d’entraînement et un terrain de réplique, un terrain de football plage, un terrain de volley-ball, un terrain de pétanque, un terrain de volley-ball, des courts de tennis, un terrain de basket et un terrain de handball.

Des travaux complémentaires envisagés

Sur les 4.426 travailleurs qui sont à pied d’œuvre sur le terrain, on compte 1.500 Chinois et 2.926 Congolais. Jean-Jacques Bouya est également revenu sur les difficultés rencontrées, parmi lesquelles les nombreux problèmes d’approvisionnement en matériaux et leur dédouanement. « En marge de ces chantiers de base, a précisé le ministre, des travaux complémentaires de grande envergure qui complètent le projet, seront réalisés. » Il s’agit, entre autres, de la réhabilitation des voies d’accès au complexe ; la construction d’une voie d’accès express de 2x2 voies depuis le giratoire dit Keba na virage qui recevra deux échangeurs et sur la corniche en bordure du fleuve Congo, avec un viaduc de 7km jusqu’à Kintélé ; la réalisation des aménagements extérieurs aux abords du complexe ; l’élargissement de la deuxième sortie nord de Brazzaville et de la route nationale n°2 ; ainsi que la construction d’un débarcadère pour garantir un accès au stade par voie nautique.

Le ministre des Sports et de l’Éducation physique a, quant à lui, indiqué que cette cérémonie témoignait de la volonté du président de la République consistant à donner à la jeunesse sportive africaine, une opportunité, par l’accueil et l’organisation du cinquantenaire des Jeux africains. « 2015 marquera le cinquantenaire de la tenue à Brazzaville, des 1ers Jeux africains. La République du Congo, dans sa volonté de contribuer à la mise en œuvre de la nouvelle architecture du sport en Afrique, s’engage à offrir à l’Afrique des jeux de haute facture, impliquant une participation massive des athlètes africains, à une année des Jeux Olympiques de Rio de Janeiro en 2016 », a conclu Léon Alfred Opimbat.